Abdounasira Sanfo de TOUS POUR LE FASO, LE FASO POUR TOUS, Candidat indépendant à la présidentielle de 2020, a rencontré les Hommes de médias dans l’après-midi de ce mardi 1er février 2022 à Ouagadougou. A cette occasion, il a tenu à donner des conseils au nouveau Chef de l’Etat burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, tout en lui proposant un gouvernement de Transition avec à sa tête, l’ancien Premier ministre, Lassina Zerbo.

Après les évènements du 22, 23 et 24 janvier 2022 conduisant à la junte militaire de mettre fin au pouvoir de l’ancien président, Roch Marc Christian Kaboré, le Candidat indépendant à la présidentielle de 2020, Abdounasira Sanfo conseille le Président Damiba de ne jamais se rendre aux rencontres en Europe, aux USA, en RCI…en dehors du Mali.

Selon lui, le nouveau président risque de perdre son « poids » ou la crédibilité de sa gouvernance lorsqu’il tentera de se déplacer « en pagaille » surtout les déplacements vers les zones indexées par la jeunesse. « Par exemple, la société civile décrie la France et l’Union européenne qui sont en train de nous sucer. Donc, il faudrait que le président de la Transition évite d’aller vers ces Etats » , a déclaré monsieur Sanfo, tout en demandant au chef de l’Etat de « ne recevoir aucune délégation des organismes traitres vis-à-vis du panafricanisme » .

Avant de donner la liste des membres du nouveau gouvernement de Transition proposé, il a fait savoir que selon lui, une période d’environ dix (10) mois est largement suffisante pour la Transition de préparer des élections afin de rétablir une constitution normale. Par ailleurs, le gouvernement se compose comme suit :

1 LE PRESIDENT DE LA TRANSITION: Lt-Colonel PAUL HENRI SANDAOGO DAMBIBA

2 Premier ministre: LASSINA ZERBO (Ancien premier ministre) du pays,

La mission principale du Premier ministre pendant cette transition est de maintenir le cap de l’économie et coordonner les actions du gouvernement.

3- Ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale: LAURENT BADO (Membre de l’ancien APMP sortant): rompre les relations avec les diplomaties impérialistes

4- Le ministre de l’économie et des finances; ROSINE COULIBALY (ancienne ministre): Mobiliser les ressources et assainir les dépenses publiques

5- Administration territoriale et la décentralisation : BOUKARI KABORE dit le lion de Koudougou

Promouvoir une administration déconcentrée et décentralisée exempte de subjectivité (apurer la question du foncier)

6- Ministre de la justice et des droits humains: NEWTON HAMED BARRY (ancien président de la CENI): Assurer une justice pour tous et protéger le citoyen vis-à-vis de la société.

7. Ministre de la communication et de la culture: DA SESSOUMA (candidat à la présidentielle

8- Ministre de l’éducation nationale et la promotion des langues nationales: SAWADOGO ADAMA (osc Directeur des études Lycée Madina);

9 Ministre de la jeunesse et l’entrepreunariat des jeunes: MOUMOUNI DIALLA (Président du Conseil national de la jeunesse);

10- Ministre de l’action sociale et la solidarité nationale: MONIQUE YELI KAM (candidate à la présidentielle passée)

11- Ministre de l’agriculture et de ressources animales: ACHILLE TAPSOBA (ancien membre CFOP)

12- Ministre de l’urbanisation et des infrastructures : YAMEOGO SALOMON (candidat à la

présidentielle passée)

13- Ministre des transports et des télécommunications: ABOUBAKAR ZIDA SIDNABA (Journaliste)

14- Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle: BASOLMA BAZIE (syndicaliste);

15- Ministre de la santé : NIKIEMA SOULEYMANE (syndicaliste)

16- Ministre de la Fonction Publique et du travail : SARAN SERE SEREME (ancienne Médiateur du Faso)

17- Ministre de la défense et de la sécurité: MILITAIRE

18- Ministre de l’industrie, de l’artisanat et des mines: MILITAIRE

19- Ministre des eaux et forêts: MILITAIRE

20- Ministre du commerce: MILITAIRE

21- Ministre de sport: MILITAIRE.

Selon Abdounasira Sanfo, la durée de la Transition proposée est de cinq (05) ans si le Burkina Faso veut faire une fédération avec le Mali, et dix (10) mois si le pays va continuer à faire cavalier seul. Il a tenu à préciser qu’aucun des proposés n’a été consultés.