La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) s’est réunie dans la soirée du lundi 25 juillet 2022 en son siège à Ouagadougou. Il s’est agi pour la faîtière des associations islamiques, de donner une réaction en lien avec la correspondance du ministre des affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema.

C’est une réunion qui a duré près de cinq (05) heures de temps. Elle a réuni le présidium de la FAIB. A l’issue de cette rencontre, la faîtière s’est entretenue avec les Hommes de médias et a laissé entendre une déclaration. La FAIB dit avoir écouté l’audio en question qui a suscité les lettres du ministre Sourwema. Selon la Fédération, les accusations du ministre ne sont pas vraies. Il n’existe pas de propos radical dans le sermon de l’imam de Gon-Boussougou, d’après la déclaration de la FAIB. A cet effet, la Fédération a désapprouvé tant la forme que le fond, les deux correspondances du ministre.

“REACTION DE LA FAIB SUR L’AFFAIRE DE L’IMAM DE GON-BOUSSOUGOU

Le vendredi 22 juillet 2022, deux correspondances du Ministre des Affaires Religieuses et Coutumières adressées respectivement au Mouvement Sunnite du Burkina Faso (MSBF) et à l’Observatoire National des Faits Religieux (ONAFAR) sont parvenues à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) par voie des réseaux sociaux, incriminant les propos de l’imam de Gon-Boussougou. En effet, le Ministre lui reproche d’avoir tenu des propos de nature radicale et extrémiste, susceptibles de mettre à mal la cohésion sociale.

Vu la gravité de la teneur des correspondances du Ministre, le Présidium de la FAIB s’est saisi de l’affaire. Après avoir écouté le sermon incriminé, il ressort que les accusations du Ministre contre les propos de l’Imam ne sont pas conformes à la réalité. En conséquence, le Présidium de la FAIB désapprouve et la forme et le fond de ces correspondances et fera sortir une déclaration très prochainement.”