Burkina : La SONABEL fera face à la période de pointe sans difficultés, sauf en cas d’imprévu

 

Les 29 et 30 mars 2022, la Société nationale d’électricité du Burkina a organisé un atelier de formation et de sensibilisation à l’endroit des journalistes à Tenkodogo. Pendant deux jours, les Hommes de médias ont été sensibilisés sur la question de l’électricité, ce que fait la société d’électricité burkinabè pour affronter la période de pointe. En plus des journalistes, un représentant du ministère de l’énergie et d’autres structures du domaine notamment l’ANEREE et l’ABER ont également participé à cette séance de formation.

La période de pointe dans le jargon de l’électricité est la période de l’année où la demande en énergie des populations augmente. Cet état de fait conduit souvent à des désagréments au niveau de la SONABEL. En effet, à cette période dite de pointe, naît un déséquilibre entre l’offre et la demande entrainant des délestages par moment. En ce qui concerne cette année, la SONABEL est prête à affronter cette période. Après les études sur l’offre et les prévisions de demande en cette période de chaleur, la SONABEL se dit avoir des capacités d’affronter la période de pointe sans difficultés. Cette rencontre à Tenkodogo rentre dans le cadre de la communication autour des actions qui sont menées pour entamer la période de forte demande énergétique.

Selon le Directeur commercial et clientèle, Abdoulaye Sawadogo par ailleurs, représentant du Directeur Général de la SONABEL, « cette séance a été utile ». « La clientèle est notre raison d’être et chaque jour, nous faisons un peu plus pour satisfaire au mieux les attentes de cette clientèle (…) La perfection n’existe nulle part mais c’est ensemble en échangeant et en se donnant des idées qu’on améliore ce qui est là et nous sommes dans cette dynamique », a-t-il indiqué. Le Directeur commercial a fait savoir que la SONABEL est sur un équilibre précaire. D’après son propos, « quand on fait le bilan entre l’offre et la demande pour cette année 2022, il y a un équilibre avec un excédent du côté de l’offre. Mais, nous ne sommes jamais à l’abri d’une surprise. Une indisponibilité fortuite peut arriver et dans ces conditions, cet équilibre peut être rompu et on peut être amené à ne pas pouvoir satisfaire tout le monde instantanément ». Ainsi, il entend pouvoir satisfaire la demande si toute fois, il n’y a pas d’imprévu. La rencontre a été marquée par cinq (05) communications. Une première qui a porté sur les sources de l’électricité du Burkina, une autre sur son transport, une troisième communication sur la distribution, ensuite sur sa commercialisation et enfin une communication sur la sécurité humaine. Les communications ont été faites par les Chefs de ces différents départements.

« Il faut multiplier ces types d’activités. Ces genres de rencontres devront se poursuivre », souhait de Jules Tiendrebéogo, journaliste et rédacteur en chef du journal Express du Faso, qui a pris part à l’atelier. « Nous avons échangé pendant ces deux jours avec les techniciens de la SONABEL. Ces échanges nous ont permis de cerner la problématique se trouvant autour des questions de l’électricité. Nous avons compris la manière dont se prépare la société d’électricité pour aborder la période de pointe. Nous sommes arrivés à cerner des notions techniques d’où l’importance de la tenue de cet atelier », a laissé entendre le journaliste.

La SONABEL est consciente de son importance au sein de la société. C’est pourquoi, elle multiplie les actions afin de satisfaire au mieux les populations. Pour le représentant du Directeur général de la structure, ces travaux ont été un plaisir. La rencontre a été l’occasion de recevoir les critiques des journalistes dans le sens de l’amélioration des services des organisateurs (Sonabel).

A en croire Abdou Aziz Saré, journaliste à Bf1 qui a participé à l’atelier, cette rencontre a été bénéfique pour les journalistes. « La partie qui m’a le plus marqué, c’est la communication sur la sécurité. On côtoyait les câbles électriques à haute tension sans savoir le véritable danger (…) On côtoyait la mort sans le savoir », a-t-il déclaré. Abdou Aziz Saré ne savait pas qu’à une distance donnée, même sans toucher le câble haute tension, l’on peut être électronisé ou même électrocuté.

La SONABEL compte maintenir le contact avec les hommes et femmes de médias afin de continuer d’être opérationnelle sur le plan de la communication. Par ailleurs, le Directeur de commercialisation et de la clientèle a rassuré que la structure travaille à améliorer l’accueil dans ses services en donnant des formations sur les techniques d’accueil et des formations à leurs agents.

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