Burkina : Le mouvement alliance placen’terre réfléchit sur l’amélioration des relations ivoiro-burkinabè

 

Le Mouvement Alliance Placen’terre a organisé, samedi, sa septième assemblée générale ordinaire à Ouagadougou, après la précédente qui a eu lieu en 2019. Cette rencontre se justifie par le lancement du plan triennal 2022-2024. Présentation et panel sont les principales activités qui ont été au rendez-vous de cette assemblée générale.

« Amitié-solidarité-intégration », c’est autour de ce thème que s’est déroulée l’assemblée générale de l’association, septième du genre depuis sa création en 2002, alors reconnue en 2007 par l’Etat burkinabè.

Seydou Sogoba, président du mouvement Alliance Placen’terre

Le samedi 26 février 2022, les membres de l’association se sont retrouvés pour un panel à l’occasion de cette importante activité. Selon le président du mouvement Alliance Placen’terre, Seydou Sogoba, le lancement du programme leur permettra de réfléchir sur les actions à poser pour impacter de façon positive, les rapports entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. « Notre association est inscrite au niveau de la lois burkinabè dans le domaine de la solidarité et de l’intégration (…) Nous avons par moment, posé des actions qui rentraient dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les peuples burkinabè et ivoirien. Nous avons donc voulu formaliser nos actions en lançant le programme amitié-solidarité-intégration », a laissé entendre le président du mouvement. Il faut souligner que trois intellectuels ont été conviés à l’assemblée générale pour échanger avec les participants sur la question des rapports ivoiro-burkinabè.

Premièrement, l’attachement de l’être humain à un pays qui l’a vu naître, l’équilibre à rechercher afin d’être utile aux deux pays (celui à qui nous appartenons et celui qui nous a vu naître). Le deuxième panéliste s’est appesanti des ressorts sur lesquels les burkinabè et les ivoiriens doivent s’appuyer pour pouvoir renforcer leur entente. Enfin, le dernier donnera son avis, en tant qu’expert des relations étrangères, sur les relations qui existent entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Gjibrina Ouédraogo est enseignant chercheur

Gjibrina Ouédraogo est enseignant chercheur. L’un des panélistes du jour, son sujet a porté sur la situation des rapports entretenus par les deux pays. « Il s’est agi pour moi, de dégager les pistes voire dans quelles mesures on serait capable de consolider ces rapports pacifiques entre ces deux pays et surtout de les fructifier pour le bien-être de nos populations », a-t-il indiqué. Pour lui, il ne faut pas se contenter de l’histoire uniquement, mais de travailler aussi à consolider certains acquis. D’après le propos de monsieur Ouédraogo, les deux peuples doivent apprendre à mieux se connaitre. « On peut penser que cela relève d’une banalité, mais je crois qu’il y a encore l’effort de connaissance. Ce qui fait que bien souvent, il y a encore des frictions. Il faut que chaque peuple aille à la connaissance de l’autre », a déclaré l’enseignant chercheur avant de soutenir que les politiques doivent arrêter le discours nationaliste qui ramène un retour vers soi. Le Burkina Faso est l’un des plus gros investisseurs en Côte d’Ivoire. « Ce qui fait qu’il y a déjà une forme d’interdépendance économique qui fait que les Etats n’ont pas d’autres choix que de consolider cet acquis », a-t-il conclu son propos.

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