La Coordination des Jeunes musulmans du Burkina (CJMB) organise un panel ce samedi 12 août 2023 à Ouagadougou. Il s’agit pour la coordination, d’échanger avec les jeunes sur la situation actuelle du pays et renforcer leurs capacités pour la promotion de la paix au Burkina Faso à travers des communications.

Avec un thème global : « Les grands enjeux du destin du peuple Burkinabè : maintenant ou jamais », cette rencontre va se dérouler sous différentes communications. Il s’agit notamment : « Les causes et le rôle des régimes d’exception au Burkina Faso de 1960 à nos jours » ; « Les grandes décisions du MPSR 2 : analyse comparée des transitions burkinabè et malienne » ; « Les enjeux d’une transition réussie : rôle des gouvernants et des masses populaires » puis « Les valeurs coutumières et religieuses en faveur d’un retour de la paix ».

Selon le président de la CJMB, El hadj Hamoudou Kaboré, cette activité se tient pour « interpeller la jeunesse et l’inviter à se pencher sur les questions d’intérêt national ». Monsieur Kaboré invite alors les jeunes à s’unir davantage pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso. Cela, pour lui, permettra au pays de regagner sa quiétude d’antan.

Abdoul Raouf Pafadnam est le parrain de cette activité, par ailleurs président fondateur des Jeunes patriotes pour la paix (JPP). Il a accepté parrainer cette cérémonie parce que les objectifs de son association entrent en droite ligne avec ceux de la CJMB. Pour lui, il est nécessaire de revoir l’éducation des enfants parce « l’éducation est la base de tout », déclare-t-il tout en invitant les jeunes à s’unir main dans la main pour la promotion de la paix et la cohésion dans la société, comme l’enseigne d’ailleurs l’islam.

Le Juriste, Ismael Tiendrebéogo est l’un des communicateurs de la présente rencontre. « Il m’a été confié un thème sur les coups d’Etats qui ont eu lieu au Burkina Faso de 1960 à nos jours, leurs rôles et les causes qui ont conduit à faire ces coup d’Etats », déclare le juriste. Le but pour lui, « c’est de faire le tour de l’histoire du Burkina Faso pour voir ce que les régimes d’exception ont pu apporter au pays, et ce qui leur a manqué dans la gestion des affaires politiques afin qu’à l’issue de ce panel, on puisse formuler des recommandations, voir des conseils à prodiguer pour que les affaires de l’Etat puissent être gérées en concertation avec tout le monde ».

Durant toute cette journée de samedi, les communicateurs vont échanger avec les jeunes afin de leur permettre de prendre conscience sur l’action à mener pour l’intérêt supérieur de la nation. Il faut souligner qu’une délégation est venue de Bobo-Dioulasso pour prendre part à cette rencontre.