Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé dans l’après-midi de ce jeudi 19 décembre 2024, une cérémonie de distinctions honorifiques de travailleurs et partenaires de cette instance de régulation. Cette activé est la première du genre, sous la présidence du nouveau premier responsable de l’institution.

Issus de l’administration du CSC et du monde de l’information et de la communication du Burkina Faso, ces hommes et femmes ont vu leurs mérites reconnus par la nation. Ce sont au total, quarante (40) personnes qui, sur proposition du CSC, ont été jugées dignes par les plus hautes autorités du pays d’être distinguées dans le cadre de la célébration du 11 décembre 2024.

Quatre (04) d’entre eux ont déjà reçu leurs distinctions honorifiques dans l’Ordre de l’Étalon et deux (02) autres dans l’Ordre du Mérite burkinabè, le 06 décembre dernier à la Présidence du Faso. Les trente-quatre (34) autres récipiendaires se sont vus décerner ce jeudi, leurs médailles dans l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication.

« Nous-nous en félicitons et nous y voyons la manifestation évidente et tangible de la mise en œuvre en amont de deux principales attributions du Conseil supérieur de la communication. Il s’agit notamment d’une part, de promouvoir la liberté d’expression et le droit à l’information, et d’autre part, de veiller à la qualité et à la diversité des programmes au développement de la création et de la production audiovisuelles nationales dans les médias » , a déclaré le Président du CSC, W. Louis Modeste Ouédraogo. Il a fait savoir que cette cérémonie célèbre les hommes et femmes qui se sont investis, depuis des années, et s’investissent toujours à servir des informations saines aux populations, des programmes de qualité susceptibles de booster leurs connaissances et de susciter l’éveil patriotique et leur engagement dans les différents chantiers de développement du pays. « Elle démontre ainsi que le CSC n’est pas le méchant gendarme ou la redoutable institution qui auditionne les médias et leur inflige diverses sanctions » , a-t-il indiqué.

Pour le Président, cette cérémonie de distinctions honorifiques offre l’occasion au CSC de réaffirmer qu’autant il mène sa mission de régulation selon les dispositions légales et règlementaires qui régissent son domaine d’activité, en usant de pédagogie et en brandissant de fois des sanctions, autant il sait reconnaitre le mérite des acteurs et actrices de l’information et de la communication, afin de les encourager à exceller dans leurs différents métiers. Tout en réitérant ses félicitations et sa gratitude à tous les acteurs et partenaires qui sont déjà dans cette dynamique, monsieur Ouédraogo a exhorté les autres à leur emboîter le pas. Il a saisi l’occasion pour reconnaitre et saluer les efforts et le sacrifice consentis par les VDP et les FDS sur les différents théâtres d’opération.

La représentante des bénéficiaires, Tiendrebéogo/Kaboré Françoise a, au nom de tous les heureux récipiendaires, traduit toute sa gratitude au Président du CSC et aux plus hautes autorités du pays pour cette reconnaissance de la nation envers leurs personnes. « Merci monsieur le Président, de reconnaitre et de célébrer chaque année, le mérite des journalistes, des communicateurs, des techniciens, des reporters-photographes, bref, professionnels des différents métiers de l’information et de la communication, et de divers acteurs de la chaîne administrative du CSC. C’est là, le signe et la preuve de l’importance du rôle et de la place des hommes et des femmes de l’information et de la communication dans la vie de la nation. Aux côtés des autres composantes de la société, ils apportent leur pierre à la construction de la patrie en œuvrant de manière spécifique à informer, à éduquer, à sensibiliser et à offrir des programmes de saine distraction aux populations » , a-t-elle déclaré. Porter ces médailles, selon elle, constitue un honneur et procure de la joie mais les invite également à toujours rechercher l’excellence. « Nous veillerons à poursuivre sur cette voie et à demeurer de bons exemples, surtout pour les plus jeunes » , a-t-elle soutenu.

En rappel, le Conseil supérieur de la communication est l’autorité de régulation de la communication au public au Burkina Faso. La création du CSC s’est située dans la dynamique de la vague de démocratisation des états africains amorcée à partir des années 1990.