C’est parti pour la deuxième édition de la biennale des arts visuels de Bobo-Dioulasso, Yirwa. Ce projet est organisé par le collectif wekré dont l’objectif principal de la tenue des arts visuels est de donner un cadre d’expression aux artistes.

« Wiili », ou “réveille-toi” en langue dioula est le thème de la deuxième édition de Yirwa, la biennale des arts visuels de la ville de Sya. Plus de 90 expositions sont faites au ciné Guimbi Ouattara réalisées par plus d’une trentaine d’artistes dont des burkinabè, maliens et sénégalais. La cérémonie d’ouverture a connu la participation de plusieurs acteurs culturels en compagnie de Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre burkinabè en charge de la culture.

Selon le Secrétaire exécutif (SE) du collectif Wekré, Aboubacar Sanga, Bobo-Dioulasso est le poumon culturel du Burkina Faso et les artistes plasticiens de cette ville font partie des plus créatifs et des plus ingénieux. Si la première édition a eu lieu au musée Communal, la présente se tient dans un espace plus aéré et toujours en chantier. Le choix sur ce lieu s’explique également par le souhait des organisateurs de promouvoir le ciné Guimbi tout en accompagnant ses responsables relativement à leur recherche de financement. Le S.E du collectif organisateur de cette activité invite les artistes à la résilience et à l’adaptation face aux situations qui s’imposent à eux.

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo à la tête d’une délégation ministérielle, a salué les promoteurs de l’activité et les a encouragés pour la tenue effective de cette édition, deuxième du genre. Ouvert dans l’après-midi du 01^er mai, l’événement se déroule jusqu’au 06 mai 2023.

Cette activité est aussi une opportunité pour les artistes de se découvrir, se connaître et se familiariser. C’est d’ailleurs ce qui justifie la pertinence de la présence de l’artiste designer Indépendance Dognon qui a effectué le déplacement depuis Mali pour assister à la biennale de Yirwa. Deuxième édition, Indépendance Dognon qui est à sa première participation est contente d’être dans la ville de Sya à l’occasion du projet Yirwa. Elle présente deux pièces de sculpture qui parlent de la diversité culturelle, de change et d’égalité dans l’effet de créer un meilleur monde où l’humanité trouve son sens.