Dans le cadre de l’obtention de leur diplôme de baccalauréat international, les élèves de la classe de terminale de Enko Ouaga rédigent un mini-mémoire sur des thèmes de leurs choix. Les différentes soutenances se sont tenues ce mercredi 20 décembre 2023 à Enko Ouaga. En effet, le Baccalauréat international est une référence mondiale dans l’enseignement primaire et secondaire. Le diplôme est reconnu pour sa rigueur académique et est recherché par des grandes universités du monde.

 

Plusieurs élèves ont soutenu ce mercredi. Assurément, dans le cadre de l’obtention du diplôme du Baccalauréat International, les élèves de la classe de Tle sont tenus de rédiger un mini-mémoire de 4000 mots, qu’ils présenteront ensuite publiquement devant un jury. C’est ainsi que ce 20 décembre, les élèves ont respecté la tradition. C’est un travail de recherche autonome qui permet à l’élève de de développer ses compétences de recherche, de réflexion, de raisonnement, son sens de communication, son audace et son ouverture d’esprit.

« Le mémoire fait partie des composantes obligatoire pour l’obtention du diplôme du Baccalauréat international. Les élèves choisissent une thématique de leur choix et ils font le travail sur 4 000 mots dans la matière de leur choix », a laissé entendre le coordinateur du programme du diplôme du Baccalauréat international à Enko Ouaga Amidou Achraf. Selon son propos, lors du processus du mini-mémoire nous avons trois différentes sessions dites obligatoire : Nous avons la session de réflexion obligatoire (qui consiste à la mise en place du comment de la chose), la séance de réflexion intermédiaire (qui consiste à une évaluation à mis parcours du processus) et la troisième session est la soutenance (qui a pour objectif de permettre aux membres du jury et au superviseur du mini-mémoire de s’assurer de l’authenticité de la paternité du travail). Le diplôme du Baccalauréat international est reconnu dans au moins 180 pays.

Au total, 17 élèves doivent faire leurs soutenances. L’élève Boinzemwindé Raphaëlla Kima s’est intéressée au thème « Etude de l’effet du Moringa oleifera sur la croissance du haricot en fonction du type de terre ». Dans son travail, B. Raphaëlla Kima démontre que le moringa oleiféra agit sur la croissance des plantes. Elle prend pour exemple le haricot sur lequel elle a mené son expérience. « Mon expérience a pour objectif de voir l’influence du moringa oleifera sur la croissance des plantes », a expliqué l’impétrante du jour. Son expérience a prouvé que les feuilles de la plante de moringa peuvent être utilisées comme hormone de croissance pour augmenter les rendements du haricot.

Ménès Nagnon Adisso a choisi pour thème « Etude comparée de l’influence de la pression interne d’un ballon de basket sur son coefficient de restitution et sur son énergie retenue ». Une thématique en physique qui permet à l’élève d’expliquer l’effet de la pression interne d’un ballon de basket sur son élasticité à travers coefficient de restitution et l’effet de cette pression sur l’énergie qu’elle retient lors ces rebonds. « Pour ceux qui font le sport, c’est possible de mesurer la pression d’un ballon, vérifier son coefficient de restitution pour s’améliorer », a affirmé l’élève Ménès Nagnon Adisso.

Beaucoup d’autres élèves ont pu soutenir. Enko Ouaga est une école internationale africaine du groupe Enko Education, un réseau de 14 écoles africaines internationales dans 9 pays. Ouverte au Burkina Faso en 2018, elle est la 1ère école accréditée à offrir le programme du diplôme du Baccalauréat International au pays des Hommes intègres. L’établissement combine un programme international de grande qualité et des conditions d’apprentissage optimales, afin de permettre le développement et l’épanouissement académique, social, culturel et moral de chaque élève. C’est une école internationale bilingue (Français/Anglais) et la langue d’enseignement au primaire comme au collège est l’anglais.