Dans la matinée de ce samedi 18 mai 2024, la Plateforme Genre a organisé une séance de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG). Cette occasion a permis à la Plateforme d’inviter les autorités burkinabè à ratifier la Convention 190 de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Environ 300 personnes issues des mouvements syndicaux, de la société civile et d’organisations non gouvernementales ont participé à cet atelier de sensibilisation.

 

 

La Plateforme Genre est un réseau diversifié dont le leitmotiv est l’éradication des violences basées sur le genre au Burkina Faso. Dans le cadre de cette mission, diverses actions sont menées, notamment pour sensibiliser les populations et inciter les autorités gouvernementales à ratifier la Convention 190 de l’OIT. Ce samedi, des représentants d’organisations de la société civile, de syndicats et de structures non gouvernementales se sont réunis à la Bourse du Travail de Ouagadougou pour discuter de l’importance de la ratification de cette convention au Burkina Faso.

« La ratification de la Convention 190 fournirait au Burkina Faso un instrument juridique à l’échelle internationale. Adoptée en 2019 par l’OIT, elle vise à lutter efficacement contre les violences basées sur le genre », a expliqué la coordinatrice de la Plateforme Genre, Roseline Sawadogo/Soubeiga. La C190 reconnaît que la violence et le harcèlement dans le monde du travail constituent une violation des droits humains et une menace à l’égalité des chances. Cette journée permet à la Plateforme Genre de promouvoir une culture de respect et d’égalité, de sensibiliser et de former les employeurs et les employés, et de garantir que les victimes disposent de recours appropriés et de soutien. « Nous devons agir pour que la ratification de la C190 devienne une réalité dans notre pays. Il s’agit d’une étape cruciale vers un monde du travail plus juste, plus équitable et plus respectueux des droits de chacun », a soutenu Roseline Sawadogo/Soubeiga.

La Plateforme Genre est une coalition puissante et diversifiée, regroupant des centrales syndicales, des organisations professionnelles, des organisations de la société civile, ainsi que des organisations non gouvernementales. Cette diversité de membres justifie un engagement commun à défendre les droits et la dignité de tous les travailleurs et travailleuses, indépendamment de leur statut ou de leur secteur d’activité.