Libération provisoire de Djidril Bassolé : des OCS crient au complot

La nouvelle de la libération provisoire du Général de Gendarmerie, Djibril Bassolé s’est rependue comme une traînée de poudre ce mercredi 11 octobre 2017. Déjà des Organisations de la Société Civile (OSC), telles le Ballai Citoyen, le Mouvement Plus Rien ne Sera Comme Avant (MPRESCA)…disent non à cette libération. Selon eux, c’est la goutte d’eau qui fera déborder le vase.

Réunis à la place de la Révolution, des Organisations de la Société Civile (OSC) sont visiblement très remontés de la libération provisoire du Général Djibril Bassolé. En effet, c’est dans la matinée de ce mercredi 11 octobre, que la nouvelle est tombée. D’après Massoudou Guindo, du mouvement Plus Rien ne Sera Comme Avant (MPRESCA), nous disons non aux juges corrompus, non aux juges vendus. A l’en croire, cette libération s’est faite sans l’avis du ministre de la Justice. « Sachez qu’on ne restera sans rien faire », affirme-t-il. Séance tenante, M. Guindo et ses camarades, en compagnie du Ballai Citoyen mené par Sam’s K, comptent forcer les barricades de la police pour aller se faire entendre à la Justice militaire. « Nous manifesterons jusqu’à avoir gain de cause parce que cette libération est une combine du gouvernement », darde-t-il.

Abdoul Karim Sango est pour sa part offusqué de la réaction des OSC. « Dans quel pays sommes-nous ? Le juge rend une décision de justice accordant une liberté provisoire a quelqu’un, conformément a la loi, et on appelle à manifester », se désole-t-il. Pour lui, les gens doivent éviter d’instrumentaliser les institutions contre des catégories de citoyens.

En rappel, le Général Djibril Bassolé était incarcéré depuis le 29 septembre 2015 a la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACA), pour son rôle présumé dans le coup d’État manqué du 16 septembre 2015. Il est poursuivi pour « Attentat contre la sûreté de l’État, association de malfaiteurs, meurtres, coups et blessures volontaires ». Cette liberté provisoire a été accordée par le juge Jean Marie Ouattara, Président de la Chambre de contrôle près le Tribunal militaire. Affaire a suivre…

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