L’UPC (opposition) estime que le procès du putsch manqué permettra de panser les plaies des victimes

L’Union pour le progrès et le changement (UPC), le principal parti de l’opposition burkinabè, a encore réagit. Appris par l’AIB, ledit parti pense que le procès du putsch manqué ouvert mardi 27 février à Ouagadougou, va permettre de panser les plaies des victimes de ce coup d’Etat.

Dans sa déclaration dont le journal a reçu copie mercredi 28 février, l’UPC  rappelle que c’est la résistance populaire et le sursaut de l’armée burkinabè qui  ont permis de faire échec à cette tentative de faire plonger le pays  dans le chaos.

«Après une instruction du dossier qui a duré près de deux ans et cinq mois et qui a été émaillée par des intrusions ou des immixtions de l’exécutif dans la procédure en cours,  le procès de cette affaire s’est ouvert le  27 février 2018», renseigne la déclaration.

Le même document souligne que «ce procès qui se veut avant tout pédagogique devrait permettre à notre pays de tourner résolument et définitivement le dos à toute forme d’accession non démocratique au pouvoir».

Et d’ajouter que «ce procès permettra aussi de situer les responsabilités des uns et des autres et de panser les plaies des nombreuses victimes».

L’UPC invite le gouvernement burkinabè à prendre «les dispositions qui relèvent de son domaine pour mettre les moyens nécessaires à la disposition de la justice pour lui permettre de faire son travail dans les meilleures conditions».

Selon le parti politique, l’exécutif doit s’abstenir de toute immixtion dans la conduite du procès afin «éviter une parodie de justice dangereuse pour la paix et la concorde sociales».

«Notre peuple attend de ce procès qu’il soit exemplaire et que le droit, rien que le droit soit dit dans toute sa splendeur,  loin des calculs politiciens », note-t-on.

L’UPC souhaite que «les coupables soient châtiés à la hauteur de leur forfait, que les innocents soient acquittés et que les victimes voient leurs préjudices réparés».

Pour le principal parti de l’opposition burkinabè, ce procès donne l’occasion de rappeler que de nombreux autres dossiers tels celui de Thomas Sankara, Norbert Zongo, les victimes de l’insurrection populaire,… sont encore jusque-là non élucidés.

Ouvert hier mardi, dans la matinée, le procès des auteurs du putsch manqué du 16 septembre 2015, a été suspendu dans l’après-midi, après que les avocats de la défense ont quitté la salle d’audience pour protester contre l’irrégularité du Tribunal.

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