Lors d’une interview accordée  à l’artiste rappeur Burkinabé par la rédaction, l’ex membre du groupe Liptako Nestor Zonou alias Nesta nous confie que des mesures sont en train d’être envisagé par la famille du Burkinabè afin de redonner un nouveau souffle au Rap Burkinabè. Pour se faire, l’artiste met sur le marché un single qu’il baptise « Lettre au président » et entend apporter sa contribution avec un album complet qu’il mettra sur le marché les mois à venir.

F A. Vous venez de mettre sur le marché un sigle baptisé « Lettre au Prédisent », de quel président s’agit’ il ?

Nesta : Oui effectivement, le single est sur le marché et dans les réseaux sociaux depuis le 16 septembre. A quelques jours de sa sortie déjà, nous avons atteint un nombre incroyable de mention « J’aime » et « vu » sur les réseaux sociaux et cela témoigne de la vérité contenue dans le texte. Le Single s’adresse à tout président, à tout gouvernant qui ne se soucie pas de son peuple, de ceux qui l’on apporter leur confiance.

F A : Pourquoi une « lettre au Président » ?

Nesta : « Lettre au président », parce que depuis un certain temps nous constatons que les choses sont à la ralentie nous qui pensons qu’avec l’arrivée du nouveau pouvoir, les choses allaient bouger comme le souhaite bon nombre de Burkinabè. Dans lettre au président, je retrace les différents maux qui minent l’économie, de la vie sociale tels que la santé, l’électricité, la corruption et j’en passe. « Lettre au président » interpelle le président sur la nécessité  d’être à l’écoute de son peuple.

F.A : Comment les Burkinabè ont accueilli ce single ?

Nesta : Bien, les Burkinabè ont bien accueilli ce single parce qu’à quelques jours déjà après la sortie, nous sommes à plus de 500 téléchargement, nous avons atteint le maximum de mention j’aime sur ma page officielle  et pendant les émissions dans les radios beaucoup appellent pour nous encourager.

F A : Vous êtes aujourd’hui promoteur d’une activité culturelle Hip-hop, une activité qui récompense également les ténors de la musique rap au Burkina, pouvez-vous nous en parler ?

Nesta : J’ai remarqué que notre discipline a besoin d’un appui et il appartient au adepte de cette discipline de faire le premier pas afin que les autres ne puissent les venir au secours et c’est pourquoi avec le soutien de mon équipe que je compose avec, nous avons initié la première édition de la nuit de la victoire du Hip-Hop au Faso pour récompenser les acteurs qui œuvre pour la promotion du Hip-Hop au Burkina. Cette nuit de victoire est aussi une occasion de former des jeunes rappeurs qui prendront plus tard le relais. A cette édition qui était la première, beaucoup de jeunes nous ont impressionnés par leur talent. 

F.A : Votre analyse sur l’actualité au Burkina et ailleurs.

Nesta : Aujourd’hui, ma pensée va à l’endroit du peuple gabonais, un pays riche avec une population qui n’atteint pas le quart de celle du Burkina. Un pays dont la politique est en train de le détruire. J’interpelle la communauté internationale, la CEDEAO et l’union africain afin qu’ils prennent à bras le corps le problème qui prévaut au Gabon sinon nous serions tous responsable de ce qui pourrait arriver. Quant à ma chère patrie,  je pense que nous devons tous travailler, accompagner le président dans la réussite de sa mission ; chacun doit apporter sa contribution.

F.A : Votre dernier mot.

Nesta : C’est de remercier tous mes fans, les amis, tous ceux qui œuvrent pour la promotion du Hip-Hip au Burkina. Aussi je remercie la presse radio, télé, écrite… pour leur contribution à la promotion de la musique au Faso.