Le développement de notre pays ne peut se faire sans le concours des femmes. A Nioko I les femmes l’ont bien compris. Regroupées dans des associations féminines où elles mènent des activités diverses de développement, elles ont maintenant en mains leurs récépissés. Elles les ont  symboliquement  reçu le 21 janvier 2017  lors d’une cérémonie organisée à Nioko I. Une manière de les galvaniser dans leur lutte contre la pauvreté.

Les femmes de Nioko I  ne veulent pas rester en retait de la dynamique de développement que les autorités de la commune mènent. Elles ont donc décidé de créer des associations pour mener à bien leur activités afin de sortir de leur situation précaire. Ces associations ont fonctionné pendant un certain temps sans récépissé. Mais grâce à leur abnégation et au soutien de plusieurs personnes de la zone, elles ont pu se doter de ce précieux papier. Le 21 janvier 2017, ces femmes se sont retrouvées lors d’une cérémonie pour recevoir leurs documents de reconnaissance officielle. La représentante des femmes, Kaboré Abibou, a montré sa satisfaction pour  le soutien que le maire et son conseil leur apporte.

Pour marquer son engagement à accompagner ces femmes, le maire qui n’a pas pu effectuer le déplacement, s’est fait représenter par son 2 eme adjoint, et le conseiller Derra Yacouba, président de la commision affaires générales de la mairie de Saaba. Pour ce dernier, la mairie dispose d’un programme pour accompagner les femmes. “Dans les 5 ans que nous allons travailler, ceux qui vont profiter de notre mission, se sont plus les femmes”, informe -t-il. La 2 eme adjointe du maire a aussi invité les femmes de la commune à rejoindre la coordination féminine des femmes de la commune rurale, afin de pouvoir bénéficier d’éventuels soutiens venant du ministère de la femme. Cette dernière a surtout appelé les femmes à l’union et au travail.

“ Il ne faut pas que les femmes prennent ces récépissés pour les mettre en bas de leurs lits”, clarifie le coordonnateur Ouda Ouedraogo. Le PDG de ERGF (Etablissement Romain Goungounga et frères) est lui aussi catégorique, “ il ne faut pas dormir sur vos récépissés, il faut travailler”. Le député El Hadj Koanda, a quant à lui demandé aux femmes de renforcer leurs liens, parce que le travail va commencer.

Au regard de la mobilisation des femmes, il est certain qu’elles seront à l’affût de toutes les opportunités qui pourraient se présenter. Heureusement qu’elles ne sont pas toutes seules. Leurs maris et leurs enfants sont sortis nombreux les encourager et souhaiter que leurs activités aient du succès, parce que lorsque la femme a du succès,c’est toute la famille qui en bénéficie.