« Nuit du biim biim »: Nos hommes du show-biz manquent ils d’imagination?

Des festivals et des soirées festives, le Burkina en regorge, que ce soit des festivals pour l’humour, pour la gastronomie, pour la musique, pour les mondanités. Cependant la toute derniere organisation show-bizz annoncée pour le vendredi 26 août crée un certain remou dans l’opinion nationale. La nuit en question est dénommée « biim biim » et tant à valoriser les plus gros postérieurs féminins. Sur les réseaux sociaux les commentaires sont fleuves. Certains ne trouvent pas d’inconvénient à l’organisation pendant que d’autres pensent qu’elle porte atteinte aux mœurs et devrait être purement et simplement annulée.

Le burkinabè est très friand de festivals. Depuis un certain temps l’on constate une démultiplication des festivals. Pour l’essentiel ce sont des moments de loisirs et d’évasion que les burkinabè ne rechignent pas. Toutefois faudrait-il que l’on ne bascule pas dans la dépravation. Avec l’organisation prochaine de la nuit ‘’biim biim’’, il est à craindre que tout soit matière à distraction. Précisément, la nuit ‘’ biim biim’’ ne fait pas l’unanimité. Organiser un festival pour festoyer cela se comprend, pour rire ou pour la musique cela se comprend aussi. Mais organiser une nuit pour ‘’mater l’arrière train’’ de grosses mastodontes, c’est à la limite du décent. Pourquoi vouloir exposer le fessier de nos chères femmes et sœurs. Quelle leçon ou quel divertissement tire-t-on? Pour certains il n’y a vraiment pas de quoi s’offusquer, dès lors que les filles s’exhibent lors des défilés et des soirées de sélections des miss.

Malheureusement la banalisation de ces derniers montre à quel point ils ne sont pas sincères envers eux-mêmes. La soirée‘’biim biim’’ est ni plus ni moins que de la dépravation des mœurs. Mettre des femmes en compétition pour juger de la souplesse et des généreuses rondeurs de leur corps ne vise qu’à satisfaire certains fantasmes sexuels cachés. On pourrait le dire, cela ressemble plus à un festival de Strip tease pour grand public.

Qu’elle image renvoie-t-on à nos enfants. Manque -t-on d’assez d’imagination pour organiser des soirées sans tomber dans la perversité ?

Des voix se sont d’ores et déjà élevées pour demander l’annulation du festival. En l’occurrence celle de la journaliste Caroline Ouanré qui ne manque jamais l’occasion de désapprouver certaines activités qui s’écartent de la morale. Elle a notamment adressé une correspondance à travers un réseau social au ministre de la culture et du tourisme, au ministre de la promotion de la femme et du genre et à la présidente du conseil supérieur de la communication.  » Organiser un concours pour faire l’ apologie des plus grosses et tremblottantes fesses est amoral et renferme un vicieux germe d’ incitation à la débauche. De plus, l’ organisation de tel concours renferme un aspect dégradant pour l’ image de la femme, la femme Burkinabè en particulier. » Ce sont ces arguments qu’elle a avancé. Espérons que les autorités réagiront à cette interpellation.

 

1 Commentaire sur "« Nuit du biim biim »: Nos hommes du show-biz manquent ils d’imagination?"

  1. je suis d’avis et parfaitement d’accord avec caroline ouanré.

    merci grande soeur

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