Les préparatifs du Hadj 2025 avancent à grands pas. Dans l’après-midi de ce lundi 12 mai 2025 à Ouagadougou, les agences de voyages agréées ont présenté au ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Emile Zerbo, l’état d’avancement de l’organisation du pèlerinage. La rencontre a été initiée par le Comité national de suivi du Pèlerinage à la Mecque.

 

Au nom des 120 agences agréées, Issa Dianda a salué l’engagement constant des autorités pour le bon déroulement du Hadj, à l’image de l’édition précédente. «Je remercie particulièrement le ministre d’État pour son engagement personnel en faveur du hadj et le président du comité de suivi pour son leadership », a-t-il déclaré.

Issa Dianda a présenté les différentes étapes franchies par les agences, notamment l’ouverture des inscriptions sur la plateforme nationale, la création de six comptes saoudiens pour l’émission des visas, le paiement des contrats de logements à Médine et à La Mecque, ainsi que la planification des vols vers les lieux saints. Il a également précisé que les agences sont désormais organisées en huit groupes pour une meilleure coordination.

Toutefois, il a souligné une difficulté majeure : le déficit de visas disponibles. « Pour un quota de 13 500 visas attendus, nous ne recevons que 8 143 visas hadj, soit un manque de 5 000 visas », a-t-il déploré, tout en saluant les efforts du ministre pour résoudre cette préoccupation.

Confiant en l’avenir, le représentant des agences s’est engagé à faire du Hadj 2025 une édition meilleure que celle de 2024. « Nous nous engageons à ce que le Hadj 2025 soit mieux organisé que le Hadj 2024 et que nous passions du statut de pays nominé à celui de meilleur organisateur », a-t-il affirmé.

De son côté, le ministre Emile Zerbo a félicité les agences pour leur professionnalisme et a assuré de l’accompagnement de son département pour une organisation réussie. Il a invité tous les acteurs à redoubler d’efforts, en particulier pour le transport aérien, un point crucial du pèlerinage.

La rencontre a été marquée par un esprit de concertation et de coordination entre les différents acteurs, dans l’espoir de permettre à chaque pèlerin burkinabè d’accomplir ce devoir religieux dans les meilleures conditions.