La cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du rapport pays d’évaluation du Programme d’actions d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés, s’est tenue ce lundi 25 novembre 2019 à Ouagadougou, sous la présidence du ministre délégué, chargé de l’aménagement du territoire. En effet, cette rencontre est la dernière étape de validation du rapport.
En 2011, la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) adoptait le programme d’actions d’Istanbul avec pour objectif principal de surmonter les problèmes structurels qui se posent aux PMA. Plus spécifiquement, ce programme ambitionnait d’éliminer la pauvreté, d’atteindre les objectifs de développement sur le plan international et d’aider les pays concernés à sortir de la catégorie des pays les moins avancés.
Selon Pauline Zouré, ministre délégué auprès du ministère de l’économie, des finances et du développement, chargé de l’aménagement du territoire, « le présent atelier de validation est l’aboutissement d’un processus qui a débuté par la mise en place d’un comité technique chargé de la coordination des principales étapes. Ces étapes ont consisté à la collecte des données auprès des sectorielles pour la production du rapport provisoire » . A l’entendre, ce rapport a fait l’objet d’un examen par les universitaires, le secteur privé et les Organisations de la société civile (OSC), afin de recueillir leurs observations. « La dernière étape reste la présente session de validation du rapport » , a-t-elle précisé.
Quant au Dr. Issa Larba Kobyagda, Directeur général de l’économie et de la planification, « l’objectif de cette rencontre, c’est de disposer d’un rapport sur le programme d’actions d’Istanbul qui est un programme en faveur des pays les moins avancés » . Depuis 2011, poursuit-il, il s’agissait de mettre en œuvre pour 2011-2020, un certain nombre d’actions dont huit (08) grands axes ont été définis. Ce qui devait permettre aux pays d’améliorer sensiblement le niveau de bien-être des populations. « Sur cette base, au Burkina Faso particulièrement, nous avons eu deux grandes stratégies. Il y a la stratégie de croissance accélérée et développement durable sur la période 2011-2015, et le Plan national de développement économique et social (PNDS) sur la période 2016-2020 » , a-t-il expliqué. A l’en croire, l’ensemble de ces actions ont été capitalisées actuellement dans le rapport. Alors, cette rencontre va permettre « de regarder les différentes modifications que l’économie burkinabè a pu subir, les transformations au niveau social, au niveau sociétal, pour pouvoir effectivement voir à partir de la cinquième conférence, qu’est ce qui a marché, qu’est ce qui n’a pas marché et qu’est ce qui peut être fait dans le sens de l’amélioration de la situation des pays les moins avancés » .
Tout en remerciant, au nom du Gouvernement, le Système des Nations Unies, particulièrement le PNUD qui assure le financement de cette rencontre à travers le projet d’appui au PNDES, Pauline Zouré a déclaré ouvert, l’atelier de validation du rapport d’évaluation pays du Programme d’actions d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés.
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