Rapport du PNDES: Un déficit budgétaire de 3% contre 4,9% en 2018

 

Ce vendredi 03 juillet 2020, s’est tenue à Ouagadougou la session du comité national de pilotage du Plan national de développement économique et social (PNDES). Au cours de cette session, le comité appréciera les performances réalisées en 2019 et cumulativement au cours des quatre premières années de mise en œuvre du PNDES. Aussi, il examinera et adoptera les recommandations proposées par le comité technique national et appréciera enfin les principales conclusions de l’évaluation indépendante des trois premières années de mise en œuvre du PNDES dont le rapport a été validé le 29 mai dernier.

Depuis son adoption en Juillet 2016, la mise en œuvre du PNDES a été parsemée de nombreuses difficultés à savoir le défi sécuritaire, la fronde sociale, sans oublier la pandémie à coronavirus qui s’est ajoutée récemment. Malgré cet environnement difficile, à en croire le ministre de l’économie et des finances, Lassané Kabore, représentant le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, le Burkina résiste et continue sa marche vers le progrès. « Au cours de l’année écoulée, les efforts déployés dans le cadre de la mise en œuvre du PNDES, nous ont permis d’engranger d’importants acquis », a-t-il déclaré.

Parmi ces acquis, le ministre a cité le renforcement de la viabilité du cadre macroéconomique, traduite par la réduction du déficit budgétaire à 3% en 2018 et par une croissance économique de 5,7%. Aussi, dans le cadre du développement du capital humain, la construction de l’équipement des centres de santé de différents ordres a été poursuivie. Des infrastructures scolaires, d’éducation et de formation ont également été construites. Le sous-secteur de l’enseignement a, lui aussi, bénéficié de nombreuses infrastructures et a connu le début des enseignements dans les nouveaux centres universitaires de Banfora et Ziniaré. Outre L’équipement, des réformes importantes et indispensables pour le développement du capital humain ont connu des avancées en 2019. A ce titre, le lancement de l’opérationnalisation progressive de la gratuité d’accès aux services et produits de contraception moderne, la réforme de la politique tarifaire de l’eau en milieu rural et semi-urbain ainsi que l’opérationnalisation du centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS), ont été évoqués.

Des motifs de satisfaction

« Nous avons également des motifs de satisfaction quant aux résultats de notre action en faveur de la transformation des bases productives de notre économie, en vue de la création massive d’emplois décents », a déclaré le ministre, faisant allusion à l’ouverture de l’usine d’égrenage de coton bio à Koudougou. Dans le secteur des infrastructures, ajoute-t-il, certaines infrastructures routières ont été réalisées et d’autres sont en chantier. Il a par ailleurs souligné que de nombreux autres projets industriels sont en bonne voie de démarrage.

Même si les résultats engrangés sont très satisfaisants, un certain nombre de défis a été souligné. Le premier défi, selon le ministre des finances, c’est de consolider la réalisation sur un certain nombre de secteurs comme les infrastructures modernes. Il y a aussi le renforcement du capital humain qui demeure un défi à relever. Sur le plan sécuritaire, le défi demeure également. « Nous devons donc travailler à la consolidation et à la cohésion sociale », a-t-il laissé entendre puis de poursuivre : « Le rapport a montré que dans les secteurs de l’éducation, de la bonne gouvernance, il y a des insuffisances. Nous allons prendre acte de ces insuffisances et travailler à améliorer et prendre cela dans le cadre de l’élaboration du prochain référentiel. »

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