Rupture commune à la FAIB : Les autorités aux côtés des fidèles

 

La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a organisé, à l’occasion du mois de Ramadan, une rupture commune le dimanche 17 avril 2022 en son siège. Il s’agissait de renforcer les liens de fraternité et profiter prier pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Nous rentrons dans la deuxième moitié du mois de Ramadan (15e jour). Comme chaque année, les fidèles musulmans se sont retrouvés au siège de la FAIB, dimanche à Ouagadougou, avec pour objectif de rompre le jeûne ensemble.

« C’est un acte de partage sociable et de cohésion (…) C’est un message de paix, de fraternité, de solidarité et un exemple de vivre ensemble », a expliqué le président de la FAIB, El Hadj Moussa Kouanda. Et puisse que l’arme du croyant est la prière, le président a voulu que les croyants portent le Burkina Faso dans leurs prières afin que la paix, la sécurité et la cohésion reviennent au Burkina Faso. L’occasion a été donnée aux fidèles d’accomplir la prière du Maghrib, de Ichaah mais aussi la prière du Taraweeh qui n’est observée qu’en périodes de Ramadan.

Ils étaient nombreux les associations islamiques qui étaient représentées à cette soirée. Il faut noter que la FAIB est la faîtière de ces associations avec au moins 300 structures associatives. Les autorités du pays ont répondu présents à cet appel à la rupture commune.

Le président de l’Assemblée législative de la transition, le ministre de la cohésion sociale et celui de l’économie numérique étaient de la partie. « Ce sont des vœux pour un ramadan réussi, des remerciements du gouvernement pour la spontanéité avec laquelle les associations islamiques ont répondu à l’appel du Président du Faso pour la prière pour que la paix revienne au Burkina et que nous puissions retrouver le vivre ensemble que nous avons toujours connu dans ce pays. Et c’est un message de fraternité à l’endroit des frères musulmans. En ce mois béni de ramadan, c’est un privilège de se retrouver entre frères et entre fidèles pour une rupture collective de jeûne », a laissé entendre le ministre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Yéro Boly. Pour lui, c’est un grand plaisir d’être parmi les musulmans. Au-delà de ça, le représentant du gouvernement a souhaité que tous les citoyens quelques soient leurs confessions religieuses, se sentent concernés par la situation que traverse le Burkina car « c’est une situation qui interpelle tout le monde », a conclu Yéro Boly.

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