Le nouvel administrateur provisoire de la Société de transformation de fruits et légumes de Loumbila (STFL), Issaka Sourwema, a indiqué, lundi à Ouagadougou qu’il dispose de six mois,  pour apurer les différents passifs  de ladite société, afin de sortir  cette entreprise de sa situation léthargique qu’elle vit depuis 2013.

«Aujourd’hui, le cœur des cibles consiste à tout mettre en œuvre pour apurer tous les différents passifs de la société», a affirmé le nouvel administrateur provisoire, Issaka Sourwema.

Pour lui,  le comité  de suivi des activités d’administration provisoire  est comme une sorte de conseil d’administration (même s’il  n’a pas toutes  les compétences) chargé  de rendre compte au ministre de tutelle technique.

«Nous allons soumettre au gouvernement un plan de redressement de la société dans les meilleurs délais  pour que cette entreprise  soit une réalité au Burkina»,  a- t-il ajouté.

L’administrateur entrant a, par ailleurs, signalé que la société est confrontée aux  arriérés de salariés, d’indemnités et de fonctions des ex-employés, des droits négociés ou légaux des travailleurs…..

«Nous avons six mois pour travailler à ce que le processus de  démarrage de l’entreprise soit  vraiment une réalité au Burkina», a soutenu Issaka  Sourwema.

Quant au directeur général sortant de la STFL , Baya Toé, admis à la retraite, il a fait remarquer que la recherche de solutions n’a pas permis de débloquer la situation léthargique de la Société des  fruits et légumes.

«La construction de l’usine est arrêtée depuis 2013 et le gouvernement a  estimé  qu’il faut une administration provisoire pour la proposition des solutions radicales pour  le démarrage effectif de l’usine», a- t-il précisé.

Pour lui,  le défi majeur de son successeur est la  mobilisation des ressources financières pour finaliser les travaux de construction de  la STFL.

L’administrateur provisoire entrant de la STFL, Issaka Sourwema, est chef coutumier. Il a été également Directeur de Sidwaya de  1997 à 2000.

 AIB