Un policier abattu et deux autres blessés à Natiaboani

Une dizaine d’assaillants, à bord d’un pick-up, ont attaqué dans la nuit de mardi à mercredi 14 février 2018 à Natiaboani, une patrouille de police, tuant un agent et blessant deux autres. Appris par l’AIB, on enregistre également du matériel roulant endommagé.

Un poste de patrouille, basé à Natiaboani (Est) dans la zone forestière à cheval entre Fada N’Gourma et Pama, a été attaquée dans la nuit du 13 au 14 février par une dizaine d’individus non encore identifiés, à bord d’un pickup.

L’attaque a causé la mort d’un policier et en a blessé deux autres. Du matériel roulant a été également endommagé.

Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Ousmane Traoré, accompagné des autorités policières et de la gendarmerie de l’Est, sont allés apporter soutiens et réconfort aux blessés, admis au Centre hospitalier avec antenne chirurgicale (CHR) de Fada N’Gourma.

Fort heureusement, a confirmé un des chirurgiens au CHR de Fada N’Gourma, Dr Gaston Bonkoungou, la vie des deux blessés est hors de danger. Néanmoins, ils seront évacués à Ouagadougou pour une prise en charge plus diligente.

Selon le Colonel Traoré, dès que la hiérarchie sécuritaire a été alertée de la nouvelle, «elle a envoyé du renfort sur le terrain pour une opération de ratissage et a ouvert une enquête à travers des investigations».

Tout compte fait, au vue du mode opératoire, a soutenu le Colonel Traoré, tout porte à croire que les assaillants sont issus de la nébuleuse terroriste.

Si cela venait à être confirmé, ce serait donc une première dans la région de l’Est où les populations font déjà face aux bandits de grand chemin.

Indigné par cet acte ignoble commis par les «forces du mal», le gouverneur de la région de l’Est a lancé un appel aux populations à une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

«Dès que vous constatez une situation qui inspire le doute, rendez-vous dans le poste de police ou de gendarmerie le plus proche pour la signaler. Vous avez aussi la possibilité d’attirer l’attention des autorités coutumières ou des groupes d’auto-défense », a-t-il insisté.

Le Burkina Faso fait face à la recrudescence du terrorisme depuis avril 2015, principalement dans le nord du pays et parfois dans certaines localités telle que Ouagadougou, frappée en janvier 2016 (30 victimes) et en août 2017 (19 victimes).

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