Le sommet des BRICS s’est achevé jeudi soir à Kazan, en Russie. Pendant trois jours, les pays de cette organisation ont dialogué sous les auspices de Vladimir Poutine, promu maître de cérémonie.

Une vingtaine de chefs d’État avaient fait le déplacement du 22 au 24 octobre 2024 à Kazan, en Russie pour la 16e réunion des Brics. Cette organisation, acronyme de Brésil-Russie-Inde-Chine et Afrique du Sud, veut être la voix du sud global et de l’est face à l’Occident, mais aussi face à certaines organisations internationales comme le G7 ou l’ONU.

Le PIB commun des pays des BRICS est supérieur à celui des pays du G7. C’est ce qu’avait affirmé le président Vladimir Poutine lors d’une session plénière du Forum des entreprises de l’organisation. Alors il semblait être satisfait jeudi, lors du bilan de la 16e réunion des Brics.

« Le PIB total de l’association s’élève à plus de 60 000 milliards de dollars, et sa part totale dans le produit mondial brut dépasse avec confiance les indicateurs correspondants du groupe dit du G7 et continue de croître », a déclaré Vladimir Poutine.

« Au cours des dix dernières années, plus de 40 % de la croissance du PIB mondial de l’ensemble de la dynamique économique mondiale provenait des États BRICS. Selon les résultats de l’année en cours, le taux moyen de croissance économique des BRICS devrait s’élever à 4 %. Ce taux est supérieur à celui des sept pays, qui n’est que de 1,7 %, et à celui du monde entier, qui sera de 3,2 %. Prévisions », a ajouté le président russe.

L’alliance, dont l’objectif déclaré est de faire contrepoids à l’ordre mondial dirigé par l’Occident, comprenait initialement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, mais elle a commencé à s’étendre rapidement cette année.

L’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite l’ont rejointe en janvier ; la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie ont officiellement posé leur candidature, et un certain nombre d’autres pays ont exprimé le souhait d’y adhérer.