Burkina Faso : le CFOP invite les acteurs impliqués dans l’organisation du hadj, à avoir un esprit moins commercial

Le Chef de File de l’Opposition politique du Burkina Faso (CFOP-BF) a tenu son point de presse hebdomadaire le mardi 11 septembre 2018 à son siège. La déclaration du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA) face aux écoles illégales est jugée tardive par l’opposition. Elle indique que la rencontre du Chef de l’État avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), est inopportune.

L’opposition burkinabè s’insurge contre la situation des écoles illégales, elle déplore un réveil tardif du MENA qui a débusqué plus de 200 établissements hors-la-loi. Elle l’a fait savoir ce mardi 11 septembre 2018, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire.

Sur l’organisation du pèlerinage à la Mecque 2018, le CFOP invite les acteurs impliqués à avoir un attachement aux devoirs et pratiques de la religion à l’endroit des pèlerins et à avoir un esprit moins commercial. Il souligne que l’absence des agences dans l’encadrement des pèlerins, le coût exorbitant du hadj et les conditions de séjour doivent être revus.

Pour Zéphirin Diabré et ses camarades de l’opposition, cet appel vient quelque peu en retard. « Ce réveil, s’il a le mérite de tirer la sonnette d’alarme, met dans l’embarras les élèves et leurs parents, d’aucuns ne sachant plus où s’inscrire. », déplore-t-il. Celle-ci juge la démarche du MENA bonne mais demande à l’État de prioriser l’accompagnement de ces établissements scolaires pour leur permettre de se conformer aux lois en vigueur et poursuivre leur mission d’éducation.

Pour ce qui concerne la rencontre du président Roch Marc Christian Kaboré avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en lieu et place des mesures plus fortes et rigoureuses sur la gestion du terrorisme au Burkina, le Président n’a fait que répéter la même chanson, à savoir, que des mesures seront prises. Elle ira jusqu’à prétendre que le président du Faso a renforcé le désespoir des Burkinabè quand il a affirmé que la priorité de l’État est de reprendre l’initiative à l’Est. Pour l’opposition, c’est une façon de montrer que l’État a perdu l’initiative à l’Est. Comme solution, elle propose que le Chef de l’État ne mette pas trop de temps avant de convoquer le conseil supérieur de la défense et en tant que garant de l’unité nationale, il doit mettre de l’ordre dans son propre camp car la majorité présidentielle passe son temps à traiter tous ceux qui ne partagent pas leurs avis, de terroristes.

 

Soyez le premier à commenter sur "Burkina Faso : le CFOP invite les acteurs impliqués dans l’organisation du hadj, à avoir un esprit moins commercial"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

treize − 10 =