«Le Burkina aurait pu donner une plus grande amplitude à sa croissance économique n’eurent été les défis sécuritaires et les grèves dont les conséquences sont dommageables», a relevé vendredi dernier, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Appris par l’AIB, cela au cours d’une cérémonie de présentation de vœux aux corps constitués.
A en croire le Chef de l’Etat burkinabè, la région Ouest africaine a été marquée en 2017 par la recrudescence des attaques terroristes dans la bande sahélo-saharienne dont le Burkina qui a connu de nombreuses victimes et des blessés.
«Ce combat sans merci contre les réseaux terroristes et les trafiquants de tous ordres qui écument la région contribuera à consolider la paix et à lever les contraintes liées à l’insécurité qui pèsent sur les économies de nos Etats», a-t-il souligné.
A ces difficultés s’ajoutent, selon lui, «de nombreux mouvements sociaux qui se sont traduits par des sit-in et des grèves à répétition, par moments, dans le non- respect de la législation en la matière».
«Je lance un appel solennel à tous les acteurs de la communauté nationale, principalement les corps constitués, afin qu’ensemble, nous poursuivions la construction de l’Etat de droit par la transformation structurelle de l’économie burkinabè pour une croissance forte et créatrice d’emplois décents», a indiqué le président du Faso.
- Kaboré a également appelé les syndicats de l’éducation en grève depuis plusieurs semaines à «observer la plus grande retenue, car il s’agit ici de l’avenir immédiat de l’école burkinabè et donc de celui de nos enfants».
Ces mouvements entamés par les enseignants, visent à réclamer, entre autres, l’adoption d’un statut valorisant le personnel et la revalorisation de la fonction enseignante.
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