Du 27 au 29 juin 2024, un contrôle routier a été organisé par le Ministère en charge des transports sur six (06) axes routiers au Burkina Faso. Du bilan de cette opération, rendu public le 2 juillet 2024, il ressort que 789 sur 968 véhicules, soit 81,5 % des véhicules contrôlés, étaient en infraction.
Parmi les causes évoquées par les conférenciers, on note l’excès de vitesse (39,72 % des cas), le défaut de boîte à pharmacie (18,68 % des cas), le défaut de certificat d’installation de limiteur de vitesse (18,21 %), le défaut de carte de transport (9 %), le défaut de certificat de visite technique valide (3,88 %) et le surnombre de passagers à bord (3,53 %).
Cette triste et alarmante situation est confirmée par les statistiques de l’Office national de sécurité routière. En effet, entre 2019 et 2023, plus de 5000 personnes ont perdu la vie sur les routes du pays. Le premier trimestre de 2024 a déjà enregistré 295 décès et 3799 blessés sur 5542 accidents. À cela s’ajoutent les récents cas d’accidents soldés par des pertes en vies humaines sur la route nationale n°1 dans les environs de Boromo.
Ces chiffres, qui donnent froid dans le dos, doivent interpeller chacun de nous. On ne cessera de dire que la route tue à chaque lever du soleil jusqu’à son coucher. À côté de la vitesse excessive, du non-respect des feux de signalisation et de l’insuffisance de sensibilisation à la sécurité routière, il faut aussi noter l’inconscience de certains jeunes qui font des voies publiques un terrain de cascade à moto.
Face à cette situation, la commune de Ouagadougou invite tous et toutes à la responsabilité, à la prudence et à la prise de précaution, surtout en cette période de pluies souvent accompagnées de vents violents. Car « La vie est un ballet qui ne se danse qu’une fois ».
Soyons juste responsables !
Mairie de Ouagadougou officiel
DCRP_CP
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