Ouagadougou : un panel citoyen pour promouvoir la paix et la cohésion sociale

 

 

Ouagadougou, le 20 septembre 2025 –

L’association « Jeunes faiseurs de Paix », en partenariat avec l’Université Libre du Burkina Faso et l’initiative Tin Loo, a organisé un panel commémoratif de la Journée internationale de la paix. L’événement, placé sous le patronage du Commandant Oumarou Yabré et le parrainage de El Hadj Seydou Traoré, a réuni jeunes, leaders religieux, coutumiers et acteurs de la société civile autour du thème : « Ensemble, bâtissons une paix durable au Burkina Faso ».

La cérémonie a constitué un véritable cadre de réflexion et de partage. En plus des interventions, l’artiste musicien Wilfried Hien a marqué la rencontre avec son titre « Initiative FasoMêbo », dédié à la promotion de la cohésion sociale.

Pour Hermann Guingané, membre fondateur des Jeunes faiseurs de Paix « la paix n’est pas un simple mot, c’est aussi une action. C’est pourquoi notre association a initié ce panel, qui en est déjà à sa deuxième édition. »

 

De son côté, M. Diabaté, représentant du patron de l’activité, le Commandant Yabré, a rappelé l’importance de la synergie entre religion, tradition et cohésion sociale dans la consolidation de la paix. Religion et tradition : présentées comme des repères fondamentaux, elles doivent être des canaux de transmission des valeurs et de rapprochement des individus. Jeunesse est définie par l’Union Africaine comme la tranche d’âge entre 15 et 35 ans, elle incarne la force et l’énergie nécessaires à la construction d’un avenir pacifique.

La paneliste Kadi Sanou, Coordinatrice de la jeunesse, a insisté sur l’importance d’agir : « Nous devons agir de façon positive pour une société de paix. C’est à nous, jeunes, d’emboîter le pas à nos aînés et à des personnalités comme le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré. Lorsqu’on perd ses repères, on se perd. »

 

L’ancien président du Conseil supérieur de la communication, Abdoulaziz Bamogo, a quant à lui mis l’accent sur le rôle déterminant des OSC et des médias : « Les organisations de la société civile doivent être des vigies, des médiateurs et des porte-paroles des sans-voix, tout en restant neutres et droits. Les acteurs des médias, eux, doivent lutter contre les fake news et les discours de haine, véritables poisons pour la cohésion sociale. » Il a également recommandé d’éviter de régler des conflits interpersonnels en public, mais plutôt en privé, et de privilégier la promotion des valeurs de sa religion plutôt que la comparaison entre croyances.

Les participants ont conclu que chaque citoyen, notamment via les réseaux sociaux, peut et doit être acteur de la paix. La vérification des informations avant tout partage, la dénonciation des discours de haine et la création d’espaces de dialogue entre communautés sont autant d’actions essentielles pour bâtir un Burkina Faso uni et résilient.

 

Bazoumana Ouattara (stagiaire)

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