C’est une analyse du président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), Moumouni Dialla, sur la situation nationale. Le coup de force du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et restauration (MPSR) est assimilé à une insurrection populaire par des populations majoritairement jeunes, selon M. Dialla.

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 » Notre point de vue, c’est que les gens doivent accepter la volonté de la jeunesse. Parce que quand vous regardez, c’est un coup d’Etat assimilé à une insurrection. Cette situation est plus insurrectionnelle que coup de force. La masse de cette insurrection est constituée majoritairement de jeunes. Et si c’est la volonté de la jeunesse, les gens doivent accepter la volonté de la jeunesse. L’erreur que les gens font chaque fois, c’est de penser que les jeunes ne sont pas murs pour diriger les instances de prise de décisions de ce pays. C’est penser que la jeunesse n’est pas encore mur pour gouverner ce pays-là. Ce que moi je peux demander, c’est que les personnes âgées qui ont une très belle expérience, qu’elles restent comme des conseillers et encadrer cette frange de la jeunesse. Ça permet au Burkina-Faso de gagner à deux niveaux, d’enterrer les séries de coup d’Etats et de manifestations. Et de préparer une nouvelle élite politique, économique. Parce que les têtes qui ont fait la même chose pendant longtemps, ne peuvent plus inventer quelque chose extraordinaire, pourtant la jeunesse aspire à quelque d’extraordinaire« .

Moumouni Dialla, président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF)