La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a organisé un séminaire de formation dans la journée du dimanche 28 août 2022 à Ouagadougou. Il s’agit d’un séminaire de formation des imams et prédicateurs musulmans venus d’horizons divers du Burkina Faso. « Le discours islamique en contexte d’insécurité », c’est sous ce thème que s’est tenue la formation des leaders religieux musulmans.

Ils étaient au nombre de 700 personnes, les imams et prédicateurs qui ont pris part au séminaire de formation de la FAIB. L’objectif est de renforcer les connaissances des participants sur l’éthique du discours islamique dans cette période de crise sécuritaire, humanitaire et sociale.

« La période que nous traversons au Burkina, nécessite qu’on organise ce séminaire. Nous voulons que les prédicateurs et imams restent sur le bon chemin et qu’ils soient des messagers de la paix », a laissé entendre le président du présidium de la FAIB. Quatre communications ont ponctué le séminaire, dimanche, à la salle des conférences de Ouaga 2000. La première communication a porté sur les exigences du vivre ensemble. Elle a été faite par Cheick Ismaël Derra. La deuxième communication a été faite par Dr Mohamed Kindo dont le sous thème est « droits et devoirs du musulman vis-à-vis des détenteurs de l’autorité ». « L’attitude du musulman vis-à-vis des divergences entre les écoles juridiques », c’est le sous thème développé par Dr Halid Sana. La quatrième communication a été abordée par Dr Aboubacar Doukouré.

Les leaders ont été instruits à faciliter l’apaisement des cœurs, à promouvoir la réconciliation nationale et la restauration de la cohésion sociale, stimuler la mobilisation générale pour une lutte multiforme et sans relâche pour recouvrer l’intégralité du territoire, pour le retour de la sécurité et la paix.

Selon le ministre en charge des affaires coutumières et religieuses, Issaka Sourwema, ce cadre de formation est une très belle initiative. « La formation aborde la question du vivre ensemble, des droits et devoirs des musulmans vis-à-vis des autorités, et les types de discours que l’on peut tenir dans un contexte d’insécurité. Ce sont des questions d’actualité et fondamentales. Une fois de retour dans leurs localités, ils vont apporter la compréhension en tant que leaders d’opinions », a expliqué le ministre.