Coups d’Etat en Afrique : Les conséquences d’une mal gouvernance éhontée

 

Après le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali, le Comité national de rassemblement et du développement (CNRD) en Guinée, le Conseil militaire de transition (CMT) au Tchad, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) au Burkina Faso, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au Niger, est né au Gabon le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Tant de coups d’Etat en Afrique et surtout, en Afrique francophone ces dernières années. Pourquoi ?

Qu’est-ce qui provoque tant de coups d’Etat ? Une question simple, une réponse simple. Quand on analyse les premiers discours des militaires révoltés, ressort grosso-modo la mal gouvernance. Oui, beaucoup de pays qui connaissent les coups d’Etat ont un problème avec l’alternance politique, la corruption bat son plein, les institutions publiques sont prises en otage par les partis au pouvoir. Quand on prend l’exemple sur les pays de la sous-région à savoir le Burkina Faso, le Mali ou le Niger, l’on constate la démission du politique sur plusieurs domaines comme la santé, l’éducation et l’agriculture. Le manque d’infrastructures éducatives et sanitaires est criard. Après plus de 60 ans d’indépendance, les Etats africains francophones sont à la traine du développement. La maîtresse d’hier a eu tous les pouvoirs et est le premier partenaire de développement de ces pays. La France a choisi un partenariat paternaliste. Elle n’a pas pu apporter le développement aux pays.

Les peuples d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. Aujourd’hui, la donne a changé. Les peuples rêvent de vraie liberté où ils sont les maîtres de leurs destins. C’est pourquoi dans tous les pays où il y a des coups d’Etat, les populations soutiennent. Elles sont conscientes, elles veulent le développement, le vrai. La vision de la France vis-à-vis du développement n’est plus celle des pays africains. Vouloir maintenir les pays dans la pauvreté pour apporter l’évolution chez soi prend fin. Que chaque peuple soit libre. Sekou Touré disait : “Nous préférons la liberté dans la pauvreté que la richesse dans l’esclavage“. Libre de choisir avec qui discuter, libre de choisir avec qui échanger, et libre de refuser certaines collaborations. Que chaque peuple trace son destin, son développement selon son entendement.

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