Cuniculture : 1ère édition de la journée de sensibilisation sur les potentialités

 

La cérémonie d’ouverture de la première édition de la journée de sensibilisation sur les potentialités de la cuniculture, s’est tenue dans la matinée du samedi 04 juin 2022 à Ouagadougou. Le président du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a présidé cette cérémonie.

Sous le thème : « la filière lapin : une opportunité à saisir pour tous les acteurs » , cette activité a été organisée par l’Association « Cercle des cuniculteurs » pour la promotion de ce secteur d’activités.

Selon le président du CERFI, Hamidou Yaméogo par ailleurs président de la cérémonie, sa structure est certes une association de promotion des valeurs de l’islam mais elle est aussi une association de promotion du développement dans toutes ses dimensions (économique, social, professionnel). « C’est pourquoi, nous avons jugé important d’associer l’image du CERFI à cette journée de sensibilisation sur la filière lapin » , a déclaré monsieur Yaméogo. Sachant que c’est un élevage à gain rapide et qui ne requiert pas beaucoup de moyens pour son lancement, le président du CERFI croit alors que c’est une opportunité importante que les jeunes burkinabè peuvent saisir pour améliorer leurs conditions de vie. « J’exhorte les jeunes et tous les participants ici présents, à regarder avec intérêt cette filière et pourquoi pas en faire une profession, car il n’y a pas de sot métier » , a lancé le président du CERFI.

Moumouni Simporé, président de l’Association « Cercle des cuniculteurs » a fait savoir que l’objectif de cette activité est de permettre à tous les acteurs et tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’élevage des lapins, à prendre conscience sur cette activité qui renferme d’énormes potentialités. Selon lui, les conditions sont réunies pour qu’ils viennent se lancer dans cette filière. « C’est la raison pour laquelle, nous avons organisé cette première édition de la journée de sensibilisation » , a-t-il laissé entendre.

Il a expliqué que pour se lancer dans l’élevage des lapins, il faut un minimum de connaissances. « Je ne parlerai pas de moyens parce qu’avec peu de moyens, on peut se lancer dans cette activité. Mais pour acquérir ce minimum de connaissances avant de s’y lancer, les intéressés peuvent prendre contact avec l’association des cuniculteurs qui reste disposée à leur fournir des éléments nécessaires pour qu’ils puissent mieux s’installer » , a-t-il indiqué tout en précisant que leurs services ne sont pas forcément rémunérés.

De nos jour au Burkina Faso, la filière a connu beaucoup de progrès, selon monsieur Simporé. Aujourd’hui, ils ont des unités de production d’aliments spécialisés pour le lapin, des produits vétérinaires qui permettent de soigner efficacement le lapin, et leur association fait des formations de renforcement de capacités pour permettre aux intéressés de pouvoir mieux s’installer. « Donc nous pouvons dire que les conditions sont plus réunies pour le bon déroulement de cette activité » , a-t-il conclu son propos.

 

Soyez le premier à commenter sur "Cuniculture : 1ère édition de la journée de sensibilisation sur les potentialités"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

5 × trois =