L’Union nationale des établissements d’enseignement Privés laïc (UNEEP-L) a tenu ce jeudi 10 février 2022, un conseil d’administration à Ouagadougou. Une rencontre qui a permis d’élaborer un plan d’action 2022-2026. L’occasion a été donnée aux organisateurs de faire une lecture sur la situation socio-politique que vit le pays.

Contribuer à une éducation de qualité, promouvoir et renforcer les établissements d’enseignement privés laïc sont entre autres, les objectifs de l’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïc. C’est ce qui justifie d’ailleurs la pertinence de l’élaboration, jeudi, d’un plan d’action 2022-2026 pour mieux structurer les actions qui seront menées.

Cinq (05) axes composent le plan stratégique qui a été défini. C’est le renforcement institutionnel de l’association, la visibilité et la communication, le renforcement des capacités financières, les services à rendre aux différents membres et un axe sur le plaidoyer et le dialogue social. Ce plan permettra de faire de l’UNEEP-L, la structure faîtière de référence et qui soit autonome financièrement. « En ce qui concerne les différents axes, nous avons un programme d’activité sur les cinq ans. Ce sont des activités qui seront menées à hauteur de neuf cent millions de FCFA (900 000 000 FCFA) », a indiqué le président de l’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïc, Dr Désiré Nacoulma. Il a ajouté que ce sont des actions concrètes avec des indicateurs des délais d’exécution précis. Jadis SYNEPEL Créée en 1972, l’UNEEP-L a encore des insuffisances. Ces faiblesses se situent au niveau des infrastructures. « Il est vrai que nous avons un siège, mais au niveau des différentes régions du Burkina Faso, nous n’avons pas de siège pour les coordinations régionales. Nous allons nous atteler à corriger cela », a laissé entendre le président, sur ce point. Hormis ceci, le président a reconnu que la faîtière à un problème de visibilité. Cependant, elle regroupe l’ensemble des fondateurs des établissements privés laïcs du Burkina Faso dont le nombre s’élève à 1300. Cette faitière est reconnue comme la structure la plus importante en matière d’éducation privée laïc au Burkina Faso.

L’UNEEP-L a participé aux assises nationales sur l’éducation. Elle a pu apporter sa contribution pour les différentes reformes. A ce sujet, Dr Désiré Nacoulma pense que toute réforme doit contribuer à améliorer la qualité de l’enseignement et permettre d’adapter l’enseignement aux besoins socio-économiques du pays. « Nous attendons des actes concrètes, des mesures fortes, un dispositif de mise en œuvre, un budget pour permettre de constater le changement », a-t-il souligné. La mission de l’UNEEP-L est surtout de contribuer à ce qu’il y ait un enseignement de qualité avec une offre suffisante pour tous les enfants du Burkina Faso.