L’Organisation des Structures Syndicales et Associatives des commerçants (OSSAC) veut d’une chambre de commerce ouverte et accessible à tous les commerçants. Elle a donc opté pour le candidat Appolinaire COMPAORE en qui ils ont misé tous leurs espoirs. Pour manifester leur total soutien à ce celui-ci, l’OSSAC a sonné le rassemblement ce 23 novembre 2016 à Ran Hôtel . L’objectif était d’appeler les commerçants à la vigilance.

L’élection du Président de la chambre de commerce s’annonce déjà houleuse. De part et d’autres les commerçants prennent parti pour les différents candidats en lice. L’Organisation des Structures Syndicales et Associatives des commerçants soutient le candidat Appolinaire COMPAORE. Bien que le personnage soit un poids “lourd” il a devant lui un autre mastodonde, Mahamadi Sawadogo qui a aussi  derrière lui des supporters aussi zélés qu’impétueux. Pour offrir toutes ses chances à leur candidat, l’OSSAC, a décidé de lever le ton. En effet, leur candidat est susceptible de gagner et ses supporters ne pensent pas qu’il en sera autrement parce que non seulement le programme que le candidat propose est rassurant, mais sa personne est disponible, ouverte et travailleur. Dans son programme il propose entre autres de créer une Banque de développment et d’assainir l’économie du pays. Pour tous ces commerçants rassemblés dans la salle de conférence de l’hôtel, Appolinaire est le candidat de l’inclusion, de la volonté d’une large majorité des commerçants. “ Nous ne voulons pas d’opérateur économique parachuté”. Ces mots de Tapsoba Ousmane, président de l’ONACOMB, montre à quel point ces commerçants ne veulent personnes d’autre que COMPAORE.

Mais leur seul conviction ne sera pas suffisant pour faire triompher le candidat. Mahamadi Sawadogo dit Kaddaffi pourrait faire mouche, grâce à des soutiens non négligeables. Pour l’OSSAC, ce n’est pas la personne de “Kaddaffi” qui pose problème, mais la mission cachée dont il serait chargée. “ Il y a des dettes à la chambre de commerce” et certains responsables veulent mettre une personne qu’ils contrôlent afin de garder sous silence tous les méfaits qui se sont passés à la chambre. “Que les autorités ouvrent les yeux” parce que “si nous n’avons pas satisfaction il y aura affrontement” menace Thomas Ousmane. Le président de la coordination des petits commerçants, Nikiéma Moussa, lui aussi est catégorique. “ Les autorités du pays, s’ils veulent la paix, ils savent où la trouver”. La salle archicomble raisonnait à chacunes des paroles des responsables de la coordination, la preuve que les sentiments sont partagés. Il est temps que l’on travaille à apaiser les coeurs sans quoi, cette élection risque de créer la division dans le cercle des commerçants.