Un nouveau bureau du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque a été installé dans la matinée de ce vendredi 04 mars 2022 à Ouagadougou. La cérémonie officielle d’installation s’est tenue au ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.

Le secrétaire général chargé de l’expédition des affaires courantes du ministère en charge des cultes, Sou sié Edgard a installé ce vendredi matin, les nouveaux membres du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque. Un bureau composé de 17 membres pour un mandat de deux (02) ans renouvelables.

Après quatre (04) ans à la tête du comité de suivi du pèlerinage, El Hadj Zoundi Ilboudo Abdoul Moumouni passe la présidence à El Hadj Aboubacar Koanda. C’est un sentiment de reconnaissance et de fierté d’un travail bien accompli qui anime l’ex président du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque. El Hadj Zoundi Ilboudo Abdoul Moumouni a remercié ses collaborateurs pour le soutien durant ces quatre années de travail à la tête de cette structure. D’après son propos, c’est grâce à l’effort de tous qu’aujourd’hui, il peut dresser un bilan positif. Des péripéties, il y en a eu « mais avec l’aide d’Allah, à chaque fois que nous avons rencontré des difficultés, nous avons toujours eu des solutions », s’est-il réjoui. Il a rappelé le contexte sanitaire qui a occasionné la non tenue des deux éditions du Hadj. Pour l’édition 2022, le président sorti espère que des voies et moyens seront trouvés pour son organisation. Autorités, pèlerins, agences de voyages, sécurité, presse…, ont tous reçu les remerciements du président sorti du comité. Il a, par ailleurs, rassuré sa disponibilité à accompagner son remplaçant pour une réussite efficiente des missions.

« Nous venons d’être installés et nous suivrons les pas de nos prédécesseurs. Nous travaillerons avec eux », a laissé entendre le nouveau président du comité, El Hadj Aboubacar Koanda. Conscient de l’immense tâche qui lui est désormais confiée, il compte sur l’assistance des acteurs pour réussir sa mission afin qu’au terme de son bilan dans deux ans, il puisse avoir satisfaction commune.