Le secteur minier burkinabè, un univers d’opportunités pour la jeunesse : le regard de Wahlid Hassan Ouédraogo

 

 

Le secteur minier connaît une dynamique croissante au Burkina Faso. Riche en ressources naturelles et en potentiel, il suscite un intérêt grandissant, notamment chez les jeunes. Parmi ces visages inspirants figure Wahlid Hassan Ouédraogo, ingénieur civil de formation, passionné par l’univers de la mine.

 

Diplômé de l’École supérieure des travaux publics de Ouagadougou, Wahlid s’est d’abord orienté vers le génie civil, un domaine généralement associé aux BTP et à la construction. Pourtant, une opportunité inattendue l’a conduit vers le secteur minier. Un virage qu’il ne regrette pas.

« Le génie civil est un domaine très large, avec de nombreuses possibilités. Intégrer le secteur minier m’a permis de toucher à plusieurs aspects techniques et de découvrir un univers fascinant », explique-t-il avec enthousiasme.

Pour lui, l’industrie minière est un véritable levier de développement économique pour le pays. « Au Burkina Faso, la mine est une activité porteuse, rentable, qui contribue énormément à notre économie. C’est un domaine d’avenir » a-t-il fait savoir.

Wahlid Hassan Ouédraogo se réjouit de constater l’intérêt croissant que suscite le secteur. « C’est motivant de voir de plus en plus de jeunes se tourner vers cette activité. Les opportunités y sont nombreuses et variées. »

Plein d’ambition, il envisage d’aller encore plus loin. Son rêve, détenir un jour un permis minier et ainsi contribuer, à plus grande échelle, au développement du secteur. Pour lui, cela passe avant tout par la formation.

 

« Il faut qu’on revoie notre manière de nous valoriser en tant que Burkinabè. Nous avons les compétences, les ressources humaines, mais souvent, on se vend à bas prix. Il est temps de prendre conscience de notre valeur et de la faire valoir. » a-t-il indiqué.

M. Ouédraogo tient également à balayer certains préjugés qui freinent les vocations. « Beaucoup de jeunes hésitent à se lancer dans les études minières, parce qu’on leur dit que le secteur est saturé, qu’il n’y a plus d’emplois. C’est totalement faux. Le potentiel est immense : on parle déjà de découvertes de pétrole, de diamants… C’est un domaine qui évolue, et qui a besoin de compétences nouvelles », insiste t-il.

Il encourage donc vivement la jeunesse à se former, à aller chercher le savoir même à l’étranger, pour ensuite revenir et faire grandir le pays à travers l’activité minière.

Avant de conclure, Wahlid adresse un message de reconnaissance et d’encouragement aux acteurs du secteur. « Je tiens à féliciter tous ceux qui œuvrent chaque jour dans les mines, souvent dans des conditions difficiles. Qu’ils gardent le cap et redoublent d’efforts, car beaucoup reste à faire » a-t-il soutenu.

Le Burkina Faso dispose d’un trésor sous ses pieds. Il ne reste plus qu’à outiller sa jeunesse pour en révéler toute la richesse.

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