L’UNAF/BURKINA : Les arbitres craignent la division au sein de leur corps

L’Union Nationale des Arbitres de Football du Burkina Faso (UNAF/BURKINA) a animé une conférence de presse hier jeudi 20 octobre 2016 pour attirer l’attention des autorités sportives sur les conséquences que certaines décisions prises par la fédération burkinabè de football pourraient avoir sur le corps arbitral national. Il s’agit pour eux des décisions prises en violation des règles en vigueurs. C’était dans la salle de conférence de l’agence nationale de l’aviation civile à Ouagadougou.

dsc00881   L’Union Nationale des Arbitres de Football du Burkina Faso (UNAF/BURKINA) traverse une crise oppose ses membres d’une part et à la fédération Burkinabè de football. Cette crise est due notamment à la non association de l’UNAF a certaine prise de décision, la non reconnaissance du bureau exécutif national par quelques anciens membres du bureau déchu qui se retrouvent au sein de la commission centrale des arbitres. Le Secrétaire général de l’UNAF Modeste D. Sessouma et ses collègues fustigent la gestion inéquitable de la commission centrale des arbitres CCA notamment dans la désignation des arbitres pour officier des matchs, la mise à l’écart de certains arbitres internationaux, le non prise en compte des arbitres des localités jugées non favorable pour ne citer que ceux-là.

dsc00887Les membres de la commission ont donné à titre illustratif, cas du secrétaire général de l’union qui a été victime d’une décision qu’ils qualifient injuste. « Tout récemment pour le contingent 2017 des arbitres de la FIFA, la CCA a choisit de ne pas inscrire l’arbitre Sessouma D. Modeste, le plus ancien des arbitres FIFA ». Les membres de l’union trouvent que la raisons donner par le président du CCA David Yaméogo était « fausse » et font allusion à l’article 6 des textes de FIFA qui stipule qu’ « un arbitre proposé pour la liste internationale n’est pas autorisé à avoir de fonction officielle (membre du comité exécutif, secrétaire général ou membres d’une commission des arbitres) au sein d’un club de football, d’une association membre, d’une confédération ou de la FIFA”. Sessouma aurait même passé sa visite médicale et réussir son test physique avant que cette décision ne tombe sur sa tête à « deux jours de la clôture des inscriptions ». La décision lui donnait le choix entre le secrétariat général de l’UNAF/BURKINA et le poste d’arbitre international. Des témoignages d’intimidation ou de menace de certains arbitres lors des matchs par des responsables de commission étaient aussi à repeint.

L’invalidation de la candidature du PCA du RCK aussi était à l’ordre du jour. Rappelons-nous que l’un des motifs de cette invalidation la candidature de ce dernier est la présence d’un membre du bureau exécutif national de l’UNAF au sein de son équipe ; il s’agit de Lacina Paré. Le Bureau dément formellement cette décision et estime qu’elle part à l’en contre des textes de la FIFA. A titre d’exemple, l’union a cité des cas lors des élections passées et même des membres de l’UNAF qui se trouveraient dans l’équipe de campagne d’un autre candidat que nous ne saurons citer. Il estime que cet acte est une « mise à mort » de l’union ou de l’écarter de « toute question du football Burkinabè ».

dsc00890Pour cela, elle prend en témoin, l’opinion nationale et internationale et le ministère des sports et des loisirs afin que des mesures idoines soient prises dans le sens de la réparation des torts. Ce qui contribuera à l’apaisement du climat au sain de l’UNAF/BURKINA

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