Face à l’augmentation jugée excessive et injustifiée du prix des motos sur le marché burkinabè, l’État, à travers la Brigade Mobile de Contrôle Économique et de Répression des Fraudes (BMCRF), a lancé une vaste opération de régulation pour freiner les dérives commerciales et protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
Après une phase de sensibilisation et de concertation avec les commerçants durant plusieurs mois, les équipes de la BMCRF sont passées à l’action. Des contrôles ont été intensifiés, notamment dans les boutiques spécialisées dans la vente de motos. Résultat : plusieurs magasins ont été fermés pour non-respect de la réglementation.
Parmi les infractions relevées figurent l’absence d’affichage clair et visible des prix, des pratiques spéculatives masquées, la vente à des tarifs jugés abusifs, le refus de délivrer des reçus aux clients, pourtant obligatoires.
Des motos ont été saisies dans certaines enseignes. Lorsque les marges bénéficiaires sont jugées excessives et injustifiées, les autorités annoncent que les motos concernées seront revendues à un prix raisonnable, avec reversement des recettes au Fonds de soutien patriotique.
L’opération ne se limite pas à Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso : elle est nationale et concerne tous les maillons de la chaîne commerciale, des importateurs aux revendeurs en passant par les grossistes et les dépôts-ventes.
« L’objectif n’est pas de nuire aux commerçants, mais de défendre les intérêts des familles burkinabè », a souligné Sanibè FAHO, responsable à la BMCRF.
Les autorités appellent à la responsabilité et préviennent que les pratiques spéculatives seront désormais sanctionnées sans complaisance.
Pour toute information ou dénonciation, contactez les numéros verts : 80 00 11 84 / 80 00 11 85 / 80 00 11 86.
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