Procès du Putsch : Le général Djibrill Bassolé ne reconnait pas les faits et plaide non coupable

Le procès du putsch se déroule toujours à Ouagadougou dans la capitale burkinabè. Après le général Gilbert Diendéré qui a comparu pendant deux semaines, place au tour du général Djibrill Bassolé à la barre, jeudi, devant le tribunal militaire.

Soupçonné également d’être l’un des cerveaux du coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, le général Gjibrill Bassolé a fait face au tribunal militaire le jeudi 19 décembre 2018 pour sa première comparution.

Accusé de « trahison, complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures » lors de ce putsch, monsieur Bassolé ne reconnaitra pas les faits. « Je ne reconnais pas les faits, je plaide non coupable », a-t-il laissé entendre à voix basse et faible.

Notons qu’en plus de ces faits, Djibrill Bassolé est également poursuivi sur une base d’enregistrement. Il s’agit notamment de celui d’une conversation téléphonique qu’il aurait eue avec Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Une conversation dans laquelle, monsieur Soro semble affirmer son soutien à ce coup d’État de 2015.

Demandant à rester assis sur une chaise face au tribunal, le général Djibrill Bassolé comparaissait en liberté provisoire qu’il a obtenue le 10 octobre 2017 d’une décision de la Chambre de Contrôle de l’instruction du Tribunal Militaire de Ouagadougou.

En rappel, des soldats du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) avaient pris le pouvoir le 16 septembre 2015, en prenant en otage une partie du gouvernement, dont le président de la transition, Michel Kafando, et son Premier ministre, Yacouba Isaac ZIDA, déclarés démissionnaires.

 

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