Procès du putsch manqué : rouverte ce vendredi matin, l’audience est aussitôt renvoyée au 12 juin

Le procès du putsch manqué de septembre 2015 a repris ce vendredi 25 mai 2018 à Ouagadougou. A peine rouverte, l’audience a été aussitôt renvoyée au 12 juin 2018 par le président du tribunal militaire, à la demande des avocats commis d’office pour mieux s’imprégner du dossier. 

Ce vendredi matin, à la reprise de l’audience dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, le président du Tribunal Seydou Ouédraogo a procédé à l’appel des nouveaux avocats commis d’office pour remplacer leurs collègues. Notons qu’à l’issue de l’audience précédente, ces derniers se sont déportés.

Ces avocats « nouveaux », sont au nombre de six (06) dont Me Mamadou Keita, commis d’office pour défendre le présumé cerveau du putsch manqué, le général Gilbert Diendéré.

Certains avocats comme Me Soré Jacques et Me Timothée Zongo disent qu’ils n’ont pas besoin de délai, mais d’autres comme Me Mamadou Kéita, Me Régis Bonkoungou et Me Alexandre Sanwidi, par contre, ont demandé des délais allant de deux à trois semaines pour mieux s’imprégner du dossier.

Par conséquent, le président du tribunal a décidé de renvoyer l’audience à un peu plus de deux semaines, soit le mardi 12 juin prochain. Selon le président du Tribunal militaire, le procès devrait reprendre avec l’interrogatoire des accusés.

L’audience de ce vendredi s’est poursuivie avec l’examen de quatre demandes de liberté provisoire, formulées par Abdou Compaoré, Zerbo Mohamed, Nion Florent Akooué et Nanema Faïçail, mais vers 14h dans le verdict tombé, seul le soldat Abdou Compaoré a bénéficié d’une liberté provisoire.

Le procès du coup d’Etat manqué de mi-septembre 2015, entamé depuis le 27 février dernier a connu plusieurs reports. Les inculpés dans le dossier sont au nombre de 84 dont 66 militaires et 18 civils. Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé sont considérés comme les présumés cerveaux de ce putsch manqué.

En rappel selon l’arrêt de renvoi, les accusés sont poursuivis pour, entre autres, «attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, ou de complicité de ces infractions».

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