Projet transfrontalier Burkina Faso-Côte d’Ivoire : Une rencontre de haut niveau pour évaluer la mise en œuvre

 

Les Commissions nationales des Frontières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire ont organisé le mardi 26 septembre 2023, à Ouagadougou, une rencontre de haut niveau. Cette réunion visait à évaluer la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits ».

Quatorze mois après le lancement officiel conjoint dudit projet dans le village de Laléraba en République de Côte d’Ivoire, les responsables ont jugé nécessaire de faire une halte pour évaluer sa mise en œuvre, notamment les résultats atteints et les insuffisances et faire des recommandations pour la suite du processus.

La rencontre de Ouagadougou avait donc pour objectif de recueillir des orientations stratégiques afin d’assurer la poursuite efficace des interventions transfrontalières pour la consolidation de la paix, la préservation de la cohésion sociale et le renforcement de la résilience des populations des zones cibles. Elle a réuni les responsables administratifs et les représentants des bénéficiaires du projet des différentes régions de la zone frontalière Burkina Faso-Côte d’Ivoire.

La Secrétaire permanente de la Commission nationale des Frontières du Burkina Faso, Madame Salimata DABAL a rappelé que le projet vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire. Toute chose qui permettra de renforcer la cohésion sociale, de lutter contre l’insécurité et les déplacements involontaires des populations, et enfin, de prévenir les menaces liées à l’influence accrue des groupes armés.

Madame Mariana STIRBU, Représentante Adjointe de l’UNICEF Côte d’Ivoire, au nom du Système des Nations Unies, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, ce projet transfrontalier couvre les régions du Bounkani et du Tchologo avec plus de 20 000 bénéficiaires à ce jour. En ce qui concerne le Burkina Faso, a-t-elle poursuivi, le projet intervient dans quatre communes, à savoir, Niangoloko et Niankorodougou dans la région des Cascades, et Kampti et Boussoukoula dans la région du Sud-Ouest. « Nonobstant les difficultés du contexte, le projet a touché près de 15 600 bénéficiaires directs, y compris des populations hôtes et des Personnes déplacées internes (PDI) dont 40% de femmes », a-t-elle souligné. Madame STIRBU a traduit ses remerciements au Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies pour son appui financier au projet à hauteur de 4 000 000 de dollars américains, soit environ 2 milliards 400 millions de francs CFA.

Le projet transfrontalier a été mis en œuvre par le Système des Nations Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) avec l’appui financier du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies (PBF) et en partenariat avec les Commissions nationales des Frontières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Il vise à accompagner les gouvernements des deux pays dans leurs efforts dans la gestion de leur frontière et des espaces frontaliers.

DCRP/MATDS

 

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