Dans un esprit de partage et de communion, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a organisé, le samedi 8 mars 2025, une rupture collective de jeûne à son siège situé à Ouaga 2000. Cet événement spirituel a réuni des fidèles, des représentants des institutions étatiques, des membres du gouvernement, ainsi que des figures du corps diplomatique et des autorités religieuses et coutumières.
Placée sous le thème « Ramadan, mois de jeûne, de partage et d’éducation de l’âme », cette rencontre a vu la participation de personnalités de premier plan, notamment le ministre de l’Administration territoriale, le président de l’Assemblée législative de transition, ainsi que des responsables du secteur de la défense et de la sécurité.
La cérémonie a débuté par une lecture du Saint Coran, suivie d’une allocution de l’imam Alidou Ilboudo, qui a rappelé l’essence même du Ramadan. « Le jeûne nous enseigne la patience, l’humilité et la maîtrise de soi. Il est une école spirituelle qui nous invite à nous rapprocher de Dieu et à adopter une conduite vertueuse dans tous les aspects de notre vie », a-t-il souligné. Il a insisté sur l’importance du Ramadan comme période de purification du corps et de l’esprit, un temps de discipline et de renforcement de la foi.
De son côté, l’imam Boubacar Yugo, président du présidium de la FAIB, a exhorté les fidèles à cultiver les valeurs fondamentales de l’islam, notamment la tolérance, la paix et la solidarité. Il a également exprimé sa gratitude envers les autorités nationales pour les efforts consentis en faveur de la sécurité et de la stabilité du pays. « Nous prions pour que le Burkina Faso retrouve une paix durable et que cette année marque un tournant décisif vers la réconciliation et l’unité nationale », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, a pris la parole au nom des autorités présentes pour saluer cette initiative de la FAIB. Il a rappelé l’importance du mois de Ramadan comme une période propice au partage, à la solidarité et à l’unité nationale. Insistant sur la nécessité d’une cohésion sociale renforcée, il a exhorté les Burkinabè, toutes confessions confondues, à cultiver la tolérance et à promouvoir le vivre-ensemble.
Le ministre a également souligné que cette période de jeûne, qui coïncide avec le temps du carême chrétien, est un appel divin adressé à tous les croyants pour qu’ils renforcent leur foi et leur engagement envers la paix. « Le Ramadan et le carême nous rappellent que, malgré nos différences, nous partageons des valeurs communes de fraternité, d’amour et de respect mutuel », a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, invité les fidèles musulmans à prier pour la nation, en formulant des invocations pour la paix, la sécurité et la prospérité du Burkina Faso. En conclusion, il a souhaité un excellent mois de Ramadan à toute la communauté musulmane du pays, les encourageant à persévérer dans la prière et la bienveillance envers leur prochain.
Dans un climat empreint de ferveur et de convivialité, les participants ont partagé un repas, symbole de l’importance du vivre-ensemble en cette période de spiritualité. Fidèle à son engagement, Boubacar Yugo a pris le temps de saluer personnellement chaque table, remerciant chaleureusement les invités pour leur présence.
Ainsi, à travers cette rupture collective de jeûne, la FAIB a réaffirmé son rôle de facilitateur du dialogue interreligieux et du renforcement des liens fraternels au Burkina Faso, tout en portant un message fort d’espoir et de paix pour l’avenir du pays.
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