Tanger, le 29 novembre 2024. Dans la soirée du jeudi 28 novembre 2024, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a, en compagnie de personnalités issues du monde politique et du secteur privé, animé un second panel portant sur le thème « De nations enclavées à l’accès à l’Atlantique : autonomiser les économies du Sahel ».

Dans son intervention, le Chef de la diplomatie burkinabè a réitéré l’adhésion des pays de l’AES à I’Initiative atlantique du Maroc en faveur des pays du Sahel, d’autant plus que l’offre royale épouse la politique de diversification des sources d’approvisionnement, prônée par le Président du Faso et ses pairs du Mali et du Niger.

Pour lui, il s’agit d’un projet novateur inclusif qui tranche visiblement avec les modèles d’antan, conçus de l’extérieur pour être imposés aux États africains.

<< Cette offre est une opportunité pour les pays de l’intérieur, de participer pleinement au commerce international, par la mise en commun de leurs capacités et potentialités en vue d’une transformation qualitative du visage de l’Afrique>>, a-t-il poursuivi.

Quant aux autres panélistes, ils ont salué le caractère panafricaniste d’un projet symbole de la solidarité entre nations du sud et qui, sans nul doute, devrait concourir à l’intégration des économies de la région et par voie de conséquence au désenclavement des pays du Sahel.

Toutefois, ce désenclavement physique et infrastructurel passe inexorablement par un désenclavement mental des populations sahéliennes, longtemps plongées dans un fatalisme inhibiteur, selon le Chef de la diplomatie burkinabè.

DCRP/MAECR-BE