(Kaya, 12 février 2025) Le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) a procédé le 12 février 2025 à Kaya, au lancement officiel du projet « Djama Béog-néré » (un avenir radieux pour tous). Placée sous la présidence du Colonel-major Z. Blaise Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre-Nord, cette cérémonie a été mise à profit pour former des responsables, des imams et des prêcheurs sur les valeurs de cohésion sociale et de vivre-ensemble selon les préceptes de l’islam.

 

C’est par la lecture du Saint Coran suivie du mot de bienvenue du 1er vice-président de la délégation spéciale communale de Kaya que la cérémonie de lancement officiel du projet de Renforcement de la résilience des populations à travers la promotion des valeurs de paix, de cohésion sociale et les droits humains dénommé « Djama Béog-néré » a débuté à Kaya le mercredi 12 février 2025. D’un coût global de 2 milliards environ sur financement de l’ambassade des Pays-Bas, le programme couvre 15 communes des régions du Burkina Faso sauf le Sahel. 32 mois durant, des activités médiatiques, des forums éducatifs, des activités culturelles, des dialogues interreligieux, des renforcements de capacités et des activités d’autonomisation des femmes et des jeunes entre autres seront réalisées. La mise en œuvre est assurée par le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) et trois autres structures dont le Centre culturel islamique du Burkina (CCIB), l’association Iqra et Ittihad du Burkina sous la tutelle technique de l’union des religieux et coutumiers du Burkina pour la Santé et le Développement (URCB/SD).

Pour Dr Hamidou YAMEOGO, président du CERFI, Djama Béog-néré vise à contribuer à promouvoir la paix, la cohésion sociale et la résilience des populations à travers la promotion des valeurs de dialogue et de connaissance mutuelle et l’autonomisation de la femme. Quant à la formation à la suite de la cérémonie de lancement officiel, elle vise précisément à renforcer nos compétences et nos connaissances en matière de cohésion sociale et de vivre-ensemble, en parfaite adéquation avec les enseignements de l’Islam.

Selon le gouverneur de la région du Centre-Nord, président de la cérémonie, la mise en œuvre du projet Djam Béog-néré entre en droite ligne de la stratégie nationale de la cohésion sociale du gouvernement burkinabè qui vise à l’horizon 2025, « un Burkina Faso uni, solidaire et prospère où tous les fils et filles travaillent à promouvoir et consolider la cohésion sociale et l’unité nationale pour un développement durable. »

En lançant officiellement le projet, le Colonel-Major Z. Blaise Ouédraogo a félicité le CERFI pour cette initiative qui contribuera selon lui, à réinstaurer le climat de confiance, de respect et de paix caractéristiques du Burkina Faso. « Du fait du choix judicieux de son public cible, ce projet laissera un impact durable dans l’encrage de la paix sociale, de la solidarité et du vivre-ensemble chers à nos communautés. » se convainc-t-il.

Le projet Djama Béog-néré est, pour le président de l’URCB/SD, « une réponse forte et engagée aux défis que traverse notre pays et surtout la Oumah en matière de paix, de cohésion sociale et de promotion des valeurs humaines fondamentales. » Convaincu que les leaders religieux notamment les imams et les prêcheurs disposent d’un puissant levier pour façonner un Burkina Faso réconcilié avec lui-même, El Hadj Moussa Bambara, appelle les bénéficiaires à l’engagement et à jouer pleinement leur rôle dans le combat pour la paix et la cohésion sociale. « Soyons des agents de paix, des ponts entre les communautés et des porteurs d’espérance pour notre pays. » a appuyé Ablassé Nikiema, porte-parole de la Fédération des associations islamiques du Burkina FAIB dans son intervention. Il a invité les participants à suivre avec attention et assiduité les formations et à mettre en pratique les enseignements qui en découleront.