L’anacarde est un fruit produit par l’anacardier. Un fruit riche en vitamine E et en cuivre, des antioxydants ultra efficaces pour lutter contre les dégâts des radicaux libres. Au Burkina Faso, ce fruit représente beaucoup dans l’économie du pays en termes d’exportation. En effet, l’anacarde représente le cinquième produit d’exportation après le coton et le sésame.
L’anacarde est un produit beaucoup sollicité à l’extérieur du Burkina Faso. Et le Burkina exporte ce produit vers d’autres pays qui évoluent plus dans la transformation. Il serait important pour le pays de développer des mécanismes de transformation de l’anacarde car ceci permettra de mieux exploiter cette matière première. Des jeunes l’on comprit et ont mis en place Cajudium. “Cajudium“ est une entreprise de transformation et de commercialisation des noix de cajou en produit alimentaire.
La noix et la pomme de cajou peuvent être transformés en différentes variantes de produits alimentaire. La noix en produit épicé, sucré, salé, du jus naturel, du cocktail, sont entre autres les produits que Cajudium propose à ses clients. Cela est la preuve de la richesse de l’anacarde qui est la matière première pour la transformation de plusieurs aliments.

Ilassa Ouédraogo, Co-promoteur de l’entreprise Cajudium
« Cajudium » l’entreprise agroalimentaire qui a été initiée par des jeunes Ilassa Ouédraogo et Sié Arnold Nesta Da fonctionne depuis quelques années maintenant. « De façon formelle, Cajudium existe depuis 2020. Nous valorisons tout ce qui est produits de l’anacarde à savoir les noix et les pommes en divers produits alimentaires », explique monsieur Ouédraogo, Co promoteur de Cajudium. Le fruit de l’anacardier est particulièrement riche en vitamine E et en cuivre, des antioxydants ultra efficaces pour lutter contre les dégâts des radicaux libres. Ces derniers sont effectivement responsables de ce que l’on appelle la dégénérescence cellulaire, première étape du développement des cellules cancéreuses.
L’ouest du Burkina est la partie riche en anacardier. Dans le cadre de l’approvisionnement, Cajudium ne trouve aucun problème pour se faire la matière première. En tout cas pour l’heure, aucune difficulté entrant dans le cadre de l’approvisionnement. La vraie difficulté se trouve dans l’écoulement des produits que transforme l’entreprise. Cela est dû entre autres au coût jugé élevé par le citoyen lambda. « C’est un produit qui coute assez cher par rapport au consommateur moyen. Les gens apprécient bien nos produits mais ils disent que ce n’est pas accessible », explique monsieur Ouédraogo. A l’en croire, difficile de revoir le prix parce que la matière première qu’est le fruit de l’anacardier a également un coût qu’il faut savoir étudier.
Les deux entrepreneurs ont un rêve pour cette entreprise. Faire de Cajudium une référence dans la valorisation des produits locaux en l’occurrence l’anacarde. La production locale est beaucoup encouragée ces dernières années au pays des hommes intègres et beaucoup de jeunes s’intéressent à la transformation des produits locaux. Toutefois, l’accompagnement à ces entreprises fait défaut. Ainsi, il serait important de développer plus de mécanisme dans l’effet de lancer les jeunes qui ne manquent que de financement.
Quelle est l’actualité des producteurs de l’anacarde ? Leur difficultés et points de satisfaction. rendez-vous dans nos prochaines parution.
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