COP IN MY CITY Burkina : La contribution de la jeunesse Burkinabè à la lutte contre le changement climatique

Le phénomène du changement  climatique est là et les pays du monde font de plus en plus des efforts pour le barrer la route. A l’image du COP 21 qui s’est tenu les mois derniers, se tient dans la capitale Burkinabè depuis ce matin 6 et ce, jusqu’au  8 octobre 2016 une conférence nationale des jeunes sur le changement climatique (CNJC). Initiée par la Coordination Nationale des Jeunes pour l’Environnement et le Climat (CONAJEC), cette conférence a réuni une centaine de jeunes venus de la capitale et des régions du Burkina.

  dsc00669 « Atténuation des effets du changement climatique et innovation en matière d’adaptation : Quelle contribution de la jeunesse ? Quelles positions de la jeunesse dans le suivi des engagements pris par le Burkina ? ». C’est le thème qui a retenu l’attention de la Coordination Nationale des Jeunes pour l’Environnement et le Climat (CONAJEC) qui a vu le jour le 22 juin dernier. A peine quelques mois d’existence, cette jeune coordination s’impose déjà avec des actes concrètes et cette conférence est l’aboutissement d’une série de consultations régionales et de formation des acteurs de lutte contre le changement climatique.

dsc00664Pendant soixante-douze heures, les participants venus du centre Ouest et neuf autres régions du Burkina prendront part à plusieurs séries de formation dont les thèmes s’articuleront autour du thème principal. Il sera aussi question de communication sur les aspects diplomatiques de la négociation et des exercices pratiques sur la négociation seront mis à l’épreuve pour permettre aux participants d’avoir des notions sur les termes de négociation.

dsc00679Les attentes à l’issue de cette conférence sont énormes nous le coordonnateur de la conférence. Il s’agira pour lui « d’avoir une jeunesse bien réuni au tour de la question du changement climatique, le renforcement de la capacité de cette jeunesse sur la question du climat » et enfin, dit’ il « de pouvoir aboutir à un accord qui sera présenter à la jeunesse et aux autorités et aux dirigeant afin qu’ils sachent qu’au Burkina, on peut compter sur la jeunesse ». « Les jeune peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique à travers leur engagement, leurs actes et dans leurs actions » poursuit le coordonnateur Aboubacar Lougué.

Cette conférence avait pour patron dsc00675madame Metsi Makhetha, coordonnatrice résidente du système des nations unies, représentante du PNUD au Burkina qui s’est fait représenter par monsieur Arnaud Chiffer qui dans son discours félicite vivement la CONAJEC pour cette initiative et le choix de Metsi Makhetha comme patron. Il les a rassurés de l’accompagnement du PNUD et ses structures dans l’accomplissement de leur mission dite « noble ».

Le parrain, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique n’était pas en reste. Tout en saluant l’initiative, il a pris l’engament de soutenir le projet qui entre en droite ligne des objectifs du développement durable et partant, la protection de l’environnement tant voulu par son département. Le ministre de la jeunesse également était invité à cette conférence des jeunes.

1 Commentaire sur "COP IN MY CITY Burkina : La contribution de la jeunesse Burkinabè à la lutte contre le changement climatique"

  1. Oui. La question du changement climatique se doit être orienté vers l’information car beaucoup ignore ou ne perçoivent pas cette réalisé. Que ce soit en milieux ruraux que urbains les population ne perçoivent pas la complexité des effets du CC sur le développement durable.

    Alors que la communauté internationale est au stade de la conciliation des intérêts c’est a dire a les négociations pour éviter le chaos planétaire; grand nombre de burkinabé ne perçoivent pas les enjeux. Alors s’il faut aller à la négociation il faut consulter la population surtout les paysans. Dans ce cas la négociation risque d être moins bénéfique aux paysans directement concerné.

    Alors la CONAJEC est a saluer pour les efforts fourni pour les consultation régionales.ce qui reste c’est initier la consultation de paysans agriculteurs et éleveurs.

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