L’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) s’est réunie avec ses membres en son siège à Ouagadougou, dans la matinée de ce mardi 4 octobre 2022. A l’ordre du jour, l’attaque du convoi de Djibo qui a fait d’énormes victimes humaines et de dégâts matériels. En collaboration avec la Confédération syndicale burkinabè (CSB) et l’Unité d’action syndicale (UAS), l’UCRB organisera une journée de deuil en hommage aux victimes de l’attaque de Gaskindé.

L’UCRB organise du jeudi 06 jusqu’au vendredi 07 octobre dans l’après-midi, une journée de deuil et d’hommage aux victimes de l’attaque de Gaskindé. En effet, le siège de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) était rempli de monde en cette matinée de mardi. Les chauffeurs ont été conviés à une rencontre avec la CSB et l’UAS à l’issue de laquelle, il a été décidé de l’organisation d’une journée en hommage aux victimes de l’attaque du convoi de Djibo.

Selon le président de l’UCRB, Ibrahima Rabo, l’heure est à la quête des solutions pour les blessés et les morts dont des corps se trouvent encore sur le lieu de l’attaque. « Nous ne connaissons pas la totalité de nos membres décédés suite à l’attaque. Les blessés routiers se prennent en charge eux-mêmes et aucun accompagnement. Cette attaque a été une grande perte pour la famille des routiers », a expliqué Ibrahima Rabo. Au bilan du jour, plus d’une trentaine de chauffeurs est portée disparue. Le coup est dur pour cette organisation qui fait partie des plus touchés par cette situation sécuritaire au Burkina Faso. « Pour l’instant, nous n’avons pas eu de contact avec les nouvelles autorités sur la conduite à tenir, mais nous-nous en tenons à l’ordre syndical pour la commémoration de la journée de deuil », a soutenu le président de l’UCRB.

« Nous sommes venus traduire notre compassion et présenter nos condoléances à l’UCRB tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés. A notre niveau, c’est très dramatique. C’est pourquoi, nous avons décidé de la tenue d’une journée de deuil », a laissé entendre le secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè (CSB), Guy Olivier Ouédraogo. La journée de deuil est une occasion de présenter les condoléances aux familles éplorées. Il s’agira pour les chauffeurs, de déposer les camions pendant ces journées en respect aux personnes décédées pendant les attaques. « Ce n’est pas une grève !», a lancé Guy Olivier Ouédraogo et de préciser : “C’est plutôt un arrêt de travail en hommage aux victimes.” La CSB se tient aux côtés de l’UCRB depuis les attaques terroristes car l’UCRB est affiliée à cette structure syndicale.

L’UCRB a tenu à inviter les chauffeurs à prendre des dispositions dans l’effet de participer à cette journée de deuil.