COSVAS Jean Luc, est un français comme tant d’autres qui portent l’Afrique dans leur cœur. Pour avoir vécu pendant un long moment dans ce continent, il a fini par s’attacher à celui-ci. De passage à Ouagadougou il a rendu une visite surprise à l’équipe de faso-actu. Dans le bref entretien qu’il nous a accordé, il nous raconte brièvement sa vie. Aussi c’est avec une grande surprise que nous apprenons de ce grand monsieur, le don de sa personne à la science après sa mort.
Détendu et taquin, COSVAS Jean Luc, ce quinquagénaire, au cheveux boursouflés, au front perlant de sueur et à de forte corpulence, a pris un plaisir à échanger un bref moment sur sa vie et le don de sa personne à la science.
Tout jeune élève, COSVAS commence à négliger l’école. Son père décide de le confier à un ami plombier français se trouvant en Afrique. Le père de COSVAS s’est retrouvé avec son fils dans ce continent pour une mission militaire. Le jeune Jean Luc, se plaît dans l’apprentissage de la plomberie. Sous les conseils du plombier français, il se rend en France pour des études dans le même domaine. Entre temps, il se retrouve à travailler dans la poste. Il se marie à sa première épouse. Après son divorce avec cette dernière, il envisage de revenir en Afrique, ce continent qu’il aime tant.
Il vend tous ses biens et décolle pour rejoindre cette localité. Sur place, il crée un restaurant, une boîte de nuit et engage du personnel local. Malheureusement la crise politique survenue en 2000 va le contraindre à se mettre en sécurité. Sa vie était en effet menacée. Par deux fois, des militaires ont fait irruption dans sa localité et chaque fois, on lui braquait soit un kalachnikov sur le ventre, soit un pistolet dans la bouche. Il aura la vie sauve grâce à la providence.
La mort, il l’a vue de si près. Il avait l’apparence d’un tube de 8 cm, de couleur grisâtre, et au goût rouillé dans sa bouche. En effet, Jean Luc ne semble pas s’inquiéter de mourir. Son désir le plus ardent serait que sur son tombeau, on y plante soit un goyavier, un manguier ou un baobab afin que la plante puisse se nourrir de son corps. Il lui tient à cœur de faire profiter son corps à la nature ou à l’Homme. C’est ainsi qu’il a lui-même fait don de son corps à la science et à la médecine. Il a même payé 400 euros en son temps pour qu’après sa mort, la science puisse disposer de son corps. Il espère que l’un de ses organes, pourrait sauver une vie ou que de jeunes médecins pourront se servir de son corps pour des expériences.
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