Printemps arabe, insurrections populaires…Front Anti-CFA, La France n’a pas intérêt…!

Crée depuis le 26 décembre 1945, le Franc CFA, suscite de plus en plus la contreverse au sein de la société civile africaine. Le débat social qui s’en est suivi, laisse entrevoir une volonté irréductible du front-anti CFA et des mouvements citoyens africains de mettre fin à la servitude monétaire. Longue ou pas, cette lutte qui s’engage entre ces jeunes panafricanistes convaincus de leur combat et la patrie Française et ses “collabo”, promet de belles surprises.

Le Francs CFA, cette monnaie dont l’origine remonte au temps colonial doit tout simplement disparaitre pour plusieurs motifs; “ système monétaire obsolète hérité de la colonisation”, “la monnaie, un attribut essentiel de la souveraineté” ,“nuisible à la croissance”, “la parité fixe franc CFA-euro, une entrave à la compétitivité des économies africaines”, “fuite des capitaux” “ une survivance du pacte colonial”, “Comptes d’opérations logés au Trésor français” “ un sous-financement chronique des économie de la zone franc” “ un mécanisme désuet”. Autant d’arguments qui fondent l’esprit de la lutte engagée depuis un certains temps contre la survivance du Francs CFA. Mais avant d’être considéré comme un mécanisme désuet et une monnaie de servitude, les pays qui l’ont utilisée en ont largement profité. Les pro Francs CFA eux aussi le démontre assez aisément.

Mais “comme tout change et seuls les imb*ciles ne changent pas”, la jeunesse africaine a décidé de changer. Elle a  longtemp assisté impuissante à l’oppression politique et à la mal gouvernance, mais lorqu’elle a réagi, cela a provoqué le printemps arabe et des insurrections populaires. De nos jours, lorsque cette jeunesse donne de la voie elle est écoutée et justement, elle commence tout juste à donner de la voix à propos de ce “fichus” francs CFA.

Ils ne sont pas des experts en économie, ils ne sont pas des spécialistes de politiques monétaires, mais ils ne sont pas des niaiseux, ni des imbéciles, “A César ce qui est à César”, “aux Africains leurs monnaies”, un point barre! Tant pis, si les africains n’arrivent pas à gérer leurs nouvelles monnaies, tant pis, si cela doit changer la nature des rapports avec les institutions du Breton Woods et les pays colonisateurs. Ils préfèrent “la liberté dans la pauvreté”, comme Sékou Touré, et font sienne cette déclaration de Thomas Sankara, “la politique d’assistance et d’aide n’a abouti qu’à nous désorganiser, à nous asservir, et à nous déresponsabiliser dans notre espace économique, politique et culturel”.

Les leaders politiques et financiers qui ne l’on pas compris et continuent contre vent et marée de défendre cette monnaie doivent “revenir à eux même, c-a-d à leur société”. Cette lutte est politique, et il ne serait pas opportun que les jeunes la mènent seuls.

Le président du Faso, s’est opportumment illustré en faveur de l’adoption d’une monnaie commune aux Etats ouest-africains autre que le franc CFA, c’est déjà motivant. Idriss Déby s’est aussi exprimé dans le même sens. Pour les autres leaders, il faudra attendre un bon moment avant qu’ils ne soutiennent la cause. “Mouillé” pour l’essentiel d’entre eux, ils se débinent lorsqu’il est question de débats sur le francs CFA. Ces vieux crocodiles attendent sagement que les jeunes jettent le pavé dans la marre avant qu’ils ne pointent leur yeux exhorbitants dès qu’ils sentent la victoire toute proche. Malheureusement la victoire se fera encore attendre.

Toutefois, la France n’a pas intérêt à s’opposer à cette volonté de se séparer du Francs CFA, pas plus que les “zélé speudo intello africains” qui n’ont jamais été à l’aube des combats, mais qui  profitent des bénéfices. La jeunesse africaine est en marche, aucune distance, aucunes veillités de musellement ou d’intimidation ne va l’empêche d’atteindre cet objectif.

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