L’audience de ce jeudi 12 décembre a commencé par une mise au point du président du tribunal à l’endroit de Mme Tarpaga Pétronille. Cette remontrance faisait suite à une injure proférée par l’accusée à l’encontre du procureur lors de l’audience précédente.

« Dans l’audio, il est dit « magnind bila ». Franchement, je ne sais pas à quel moment cela a été dit », a-t-elle déclaré, visiblement troublée.

Le président du tribunal, quant à lui, estime que ce comportement, au-delà de l’apparence fragile de l’accusée, reflète une facette de son vrai caractère. « C’est ce que ça voudrait dire. Vous n’allez pas dire que c’est parti comme ça. Si c’est parti, ça veut dire que vous avez l’habitude de le faire », a-t-il souligné.

Le tribunal a également précisé que cet incident pourrait donner lieu à l’ouverture d’un dossier séparé. Face à cette remarque, Mme Tarpaga Pétronille a tenté d’exprimer ses regrets : « Monsieur le président, je vais vous demander pardon pour ça. » Toutefois, le président est resté ferme et lui a rétorqué : « Il fallait y réfléchir. »

Pour rappel, c’est lors de l’audience du 10 décembre que l’accusée a murmuré cette injure à l’endroit du procureur. Celui-ci lui demandait alors si elle était enregistrée comme personne vulnérable dans les bases de données du ministère. L’incident a été révélé grâce au visionnage des vidéos, car le micro de l’accusée était resté ouvert.