La Confédération syndicale burkinabè (CSB) tient un atelier de formation les 08, 09 et 10 décembre 2022 à Tenkodogo. C’est un atelier qui rentre dans le cadre du programme de coopération CSB-MSI/DGD 2022-2026 sur la promotion du travail décent. Il s’agira lors de cet atelier, de former des leaders syndicaux sur la sécurité et la santé au travail, au changement climatique et à l’environnement.

La question sécuritaire et sanitaire est une problématique dans le monde du travail au Burkina Faso. Aussi, le changement climatique et la préservation de l’environnement méritent une attention particulière pour tout un chacun. C’est ce qui justifie la pertinence de la tenue de l’atelier sur le renforcement des capacités des leaders syndicaux sur ces thématiques. Renforcer les capacités des leaders syndicaux de la CSB sur la sécurité et la santé au travail pour une ratification de la convention 155 de l’OIT pour un renforcement des dispositions sécuritaire et sanitaire des travailleurs, est l’objectif de cet atelier qui se tient du 08 au 10 décembre 2022. Présidé par le Secrétaire général (SG) de la CSB, la cérémonie d’ouverture a eu lieu à Tenkodogo, jeudi, en pleine matinée.

« Consciente que la santé et la sécurité au travail sont des atouts pour le monde du travail et surtout une plus-value pour l’entreprise, la CSB travaille à obtenir la ratification de convention 155 qui est devenue fondamentale, depuis son adoption par la conférence internationale du travail », explique le Secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè (CSB), Gui Olivier Ouédraogo. Lors de ces 72 heures de travaux, un aperçu général sur les notions de santé et sécurité au travail (SST) sera fait aux participants, et également une énumération des défis à relever dans le cadre de la SST au Burkina Faso. Au terme de l’atelier, les participants devront être en mesure de maitriser les instruments internationaux et les textes nationaux qui représentent les cadres juridiques de la santé et sécurité au travail.

« Le grand danger pour l’humanité sera, sans doute, l’impact des changements climatiques sur notre vie. Ce constat amer est incontestable à l’échelle planétaire. Notre combat, c’est de faire comprendre à chacun, en quoi il est concerné. C’est fort de ce constat que le programme a décidé de renforcer les capacités des responsables régionaux en charge de l’information et de la formation qui seront entretenues sur les différents sujets par de brillants experts », soutient Gui Olivier Ouédraogo. Son souhait est de voir la ratification de la convention 155 au Burkina Faso. La convention 155 de l’OIT, il faut le rappeler, aborde et encadre les questions sécuritaire et sanitaire en milieu de travail.