Le Tournoi Inter Rédaction (TIR) se tiendra le vendredi 06 octobre 2023 à Ouagadougou. 16e du genre, l’équipe organisationnelle de cette édition est à pied d’œuvre dans l’effet de réussir l’évènement. Pour savoir plus sur le TIR et ses objectifs, nous avons rencontré le Président du comité d’organisation du tournoi. Sekou Ahmed Diarra, PCO de l’activité promet une belle cérémonie inter rédactionnelle.
Faso-actu : Qu’est-ce que le TIR ?
Sekou Ahmed Diarra : Le TIR comme le nom l’indique est le Tournoi inter Rédaction. C’est un tournoi qui regroupe des confrères en une soirée. On se retrouve, on s’amuse, on parle et on démontre aux uns et aux autres que nous parlons de ballon et nous savons jouer au ballon.
Faso-actu : Quel est l’objectif visé à travers l’organisation du TIR ?
Sekou Ahmed Diarra : C’est la confraternité. C’est pour resserrer les liens entre les confrères. Parce que le TIR se joue à deux niveaux. Il se joue sur le terrain et hors du terrain. C’est un cadre de retrouvailles et il n’y a pas de différence entre patrons de presse et journalistes. On discute entre nous, confrères. Cela crée de la cohésion.
Faso-actu : C’est la seizième édition, pouvez-vous dresser brièvement un bilan autour de cet évènement ?
Sekou Ahmed Diarra : D’abord, je dis merci au Seigneur. 16 éditions veulent dire que le TIR a plus de seize ans parce que pendant le COVID19, nous ne l’avons pas organisé. Ensuite, nous sommes satisfaits parce que nous avons le soutien de tous les patrons de presse et c’est cela qui nous donne de la force. Je vais vous donner une anecdote. Il y a eu une époque où c’était chaud entre le DG de Sidwaya Michel Ouédraogo et Chérif Sy patron de “Bendré“. Et un jour, Chérif m’a dit “petit frère tu sais, quand je prends mon stylo avec l’envie de fouetter Michel, je ne peux pas. Je me rends compte qu’on est proche. Je l’appelle et nous partons boire un verre“. Quand je vois ça, je sais que nous avons réussi quelque chose. Il y a beaucoup d’autres exemples. Le TIR a rapproché beaucoup de confrères.
Faso-actu : Est-ce qu’il y a des innovations à cette 16e édition ? Si oui, lesquelles ?
Sekou Ahmed Diarra : Chaque édition, nous faisons des innovations. Souvent, nous improvisons le jour même de l’évènement en récompensant des joueurs. L’année passée par exemple, le TIR passé, nous avons donné un prix au plus ancien et au plus jeune. Cette année, nous avons un partenaire 4TD Sécurité qui donne un trophée et une enveloppe de 50 000 FCFA au meilleur buteur du tournoi. C’est une bonne chose. Il y a aussi “L’économiste du Faso“ qui nous a promis de donner un prix au meilleur gardien du tournoi.
Faso-actu : Nous sommes à la veille du TIR. Comment se passe les préparatifs ?
Sekou Ahmed Diarra : La préparation se passe très bien. Le seul hic est que le terrain de Siguia Arena où doivent se jouer les matchs, a des petits soucis mais on va faire avec. Tout est fin prêt pour le bon déroulement de l’évènement. Nous avons une plateforme sur laquelle nous passons les informations avec les capitaines des équipes. Tout le monde connait le règlement. Si nous gagnons du soutien aujourd’hui ou demain, nous allons améliorer. Mais comme on le dit souvent, la plus belle femme ne peut qu’offrir ce qu’elle a. Donc nous allons organiser le TIR avec ce qu’on a.
Au passage, je dis grand merci au ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo qui nous a ouvert ses portes et nous soutient énormément.
Faso-actu : Quelles sont vos attentes pour cette édition ?
Sekou Ahmed Diarra : Les attentes sont simples. C’est notre manière de jouer notre partition dans la résilience, de lutter aussi contre le terrorisme. Pour dire que malgré tout, le Burkina reste debout et uni. Personne ne divisera le Burkina Faso et nous allons continuer à vivre.
Faso-actu : Avez-vous un appel à lancer ?
Sekou Ahmed Diarra : Je dis merci à ceux qui ont accepté de nous accompagner et leur demander de faire plus d’efforts. La période est difficile certes, mais au nom de la résilience, nous devons continuer nos activités pour permettre d’aller de l’avant. Après le TIR, nous verrons avec les patrons de presse pour poser notre problème. Nous faisons le budget qui va avec le TIR et nous leur demandons de prendre ça en charge. Ainsi, si un partenaire veut communiquer, il vient payer l’organe en ce moment pour communiquer sur le TIR.
Faso-actu : Votre mot de la fin.
Sekou Ahmed Diarra : C’est d’inviter les confrères à toujours nous faire confiance. Les jeunes frères nous font confiance, ils sont disponibles pour nous aider et je ne peux que dire merci.
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