AET : les anciens élèves du PMK échangent sur des principes de civisme

                                                        

Participer au développement du pays, tel est l’objectif de l’Amicale des anciens enfants de troupe (AET) qui organise ses 72h. Ouvert ce jeudi, ce cadre d’échange et de concertation consistera à échanger sur divers thèmes portant sur l’actualité.

« Contribution de l’ancien enfant de troupe pour une jeunesse civique et entreprenante » est le thème choisi pour la première édition de l’AET qui selon le président de l’AET section université, Doulkom François Xavier, est parti d’un constat. « De nos jours l’incivisme est grandissant. Nous remarquons que dans tous les domaines, il y a de plus en plus de revendications qui ne sont pas forcément fondées. Nous remarquons aussi que les jeunes souffrent car ils ne respectent pas l’autorité publique », explique –t-il. L’AET est représentée dans toute la sous-région possédant un prytanée. Elle est une association apolitique à but non lucratif qui regroupe l’ensemble des élèves qui sont passés par le prytanée militaire. Au Burkina Faso, le bureau exécutif national veille et coordonne les activités. La section université sous la coupe dudit bureau regroupe tous les membres “AET” encore étudiants. Ces trois jours réunissant tous les “AET” est une tribune constructive d’échanges sur des points qui sont les principales préoccupations mais aussi un cadre pour développer des initiatives afin d’amélioration leurs conditions de vie. Pour Doulkom François Xavier, « nous menons un certain nombre d’activités telles que la formation, les activités sportives… Les activités pendant ces 72h porteront sur une conférence sur le thème du civisme, de l’entreprenariat car nous devons prendre des initiatives personnelles pour lutter contre le chômage et le terrorisme », déclare-t-il.

Le président du bureau exécutif national de l’AET, colonel major Wendkouni Wenceslas HIEN, n’a pas manqué de saluer l’initiative du bureau qui a décidé de placer les journées de l’AET sous le signe du civisme, lutte contre l’extrémisme violent. Pour lui, « c’est un choix judicieux donc l’opportunité découle de son actualité et de l’impact de son appréhension, qui illustre leur engagement à être des acteurs du développement de leur pays », lance-t-il et d’ajouter :  « c’est aussi le lieu de renouveler la fierté que nous les témoignons ainsi que tout le soutien que nous sommes disposés à leur apporter dans cette dynamique novatrice, ouvrir l’amicale à des perspectives nouvelles et de travailler avec d’autres associations de jeunesse pour atteindre l’objectif ultime de l’amicale. Cet objectif est de permettre au pays de révéler son potentiel pour l’implication active de l’ensemble des couches de la société dans l’effort de développement du Burkina et dans la réalisation de son développement . »

Hema Armand, représentant la Directrice générale de la promotion civique, marraine de l’édition, a salué également l’initiative citoyenne qui selon lui, vise à promouvoir et à susciter la participation des jeunes dans la gouvernance politique et sociale du pays. « Les jeunes contribuent au développement du pays en tant qu’innovateur, entrepreneur, consommateur, citoyen et membre actif de la société. C’est donc dire que les jeunes ont un grand rôle à jouer face aux défis qui se posent à notre pays en matière de développement économique et sociale, de la promotion des valeurs civiques et citoyennes… Si la jeunesse peut participer à l’émergence de son pays, elle est aussi confrontée à certains maux dont la crise du civisme et de citoyenneté », indique-t-il. Ainsi, « j’invite les jeunes à être acteurs de leur propre développement en suivant leur propre rythme selon leur centre d’intérêt, à aller au contact des autres, à se rendre utiles, et à utiliser des valeurs qui feront d’eux des citoyens modèles, à être un ambassadeur du civisme dans son environnement. », exhorte-t-il.

L’AET mène des activités depuis une dizaine d’années. Les 72h qui sont à sa première édition, seront pérennisées. Elles se tiennent du 26 au 28 juillet 2018 à l’Université Aube Nouvelle ex ISIG.

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